mardi 13 juillet
   
 La première nuit fut très agitée par l'idée angoissante "vais-je trouver le 'みどりの窓口 Midori go madoguchi " car je n'ai pas vu l'ombre d'un panneau hier soir, donc je stresse à mort. Couchée à 21 h je me lève vers 7 h du matin. J'espère que ce matin je serai plus douée pour trouver mon chemin. Mais pourquoi suis-je sortie à Yoyogi ? Mystère de la fatigue. Ce matin, mes plans dans mon sac je suis prête. Les corbeaux croassent, je suis bien à Tokyo ! Profite ma fille !
Pour bien commencer mon récit de la journée une petite anecdote. Avant de partir je veux faire une photo... rien... le voyant clignote. Zut ! C'est quoi ? Je lis le mode d'emploi. Rien... mais qu'est-ce qui se passe ? Le pile peut-être ? Je descends au Family Mart du coin. Ouf il ne leur reste qu'une pile dans le présentoir. Je m'installe dans le petit square à côté d'une des entrées du métro de Ikebukuro et installe ma pile neuf. Toujours rien le voyant clignote toujours. L'effroi m'étreint et dans mon désespoir infini j'ouvre l'appareil en me disant "tant pis pour la pellicule" … hé oui, justement voilà je n'ai pas mis de pellicule... Je suis hyper marrante quand je m'y mets. Et bizarrement avec une pellicule ça marche beaucoup mieux !!!
Il est 9 h du matin et la chaleur est déjà étouffante. Mon sac à dos est déjà mouillé de transpiration, ma montre aussi... C'est terrible. Vraiment je suis folle de venir au Japon en été. Il fait entre 30 et 35° avec un taux d'humidité est bien de 70 à 80%
Mission accomplie, j'ai repéré le Shibuya O'East. Dommage vue la configuration de la salle en plein Tokyo je ne verrai pas de camion au logo de J. Puis je me rends à Harajuku via la Takeshita dôri et l'Omote sandô.
La Takeshita dôri est vide, normal les boutiques sont encore fermées et ainsi cela est très agréable de s'y promener. J'aperçois l'Astro Hall de Harajuku. Les travaux de la rue sont bruyants et j'attrape un coup de soleil sur les épaules rien qu'en attendant au feu pour traverser la rue. C'est fou !

  L'Oriental Bazar est en réfection mais une jeune fille m'invite à entrer. A l'intérieur il fait frais. Je fais le plein de cartes postales, il y a aussi de super Yukata pas cher, j'en achèterai bien un... mon rêve depuis longtemps. En sortant je note l'heure d'ouverture du magasin : 10 h.
Je remonte l'avenue vers le Kiddy Land où je repère des goods Harry Potter pour Tanja. Je reviendrai lundi prochain.
La mission principale de cette journée est d'acheter le "CURE N°10". Pour cela je dois aller à Shinjuku dans les magasins de Visuel kei. Comme d’habitude, je me plante grave... Heureusement mes souvenirs font que je me souvienne d'un immeuble. Et je retrouve la rue qui mène au Like An Edison. Et on peut dire que "je me suis bien fait suer (au propre comme au figuré" pour trouver ce mag. Je n'aspire qu'à une seule chose : une douche.
Sagement de retour au ryokan je rédige mes cartes postales. Après un repos bien mérité me voilà devant le Shibuya O'East. Il est 15 h 30. L'heure des goods. J'hésite devant le stand mais finalement je prends un T-shirt de la tournée, un bracelet et une serviette que je mets dans un grand sac .

 
  En redescendant je demande à un membre du staff s'il parle anglais. Non dit-il. Alors j'essaie en japonais ce qui n'est pas plus compréhensible alors il appelle quelqu'un. Quelques minutes plus tard une jeune fille du staff arrive elle parle un peu anglais. Et je lui dit que "j'ai un cadeau pour J, que je suis française et que je viens spécialement pour le voir en concert". Très surprise elle prend mon cadeau et me dit qu'elle le remettra puis elle me remercie d'être venue au Japon.
Autour de la salle de concert je crois être la seule gaijin, parfaite fan de J avec mon T'shirt [Respect to rock] de l'an dernier. Je mange un onigiri qui pique et une pomme, et puis je bois, bois, et re bois... Je vais même au konbini d'en face chercher une bouteille d'Evian. Patiemment j'attends mais pas de Rose avec qui j'avais rendez-vous. C'est ma correspondante depuis déjà cinq ans et je lui suis très reconnaissante de tout ce qu'elle fait pour moi. Peu ferait autant. Peut-être n'a t-elle pas pu se dégager de son travail  ?
L'attente est longue avant d'entrer dans la salle, pour réviser les chansons de RED ROOM j'allume mon MD, j'ai posé mes affaires au locker du bas. Enfin nous entrons.
La salle est bizarrement faite. Après être monté on redescend dans la salle. Je me positionne vers le 8e rang du floor à côté de la barrière qui sert aux slameurs, sur la droite de la salle. Face à Franz je verrai très bien J et Scott que je n'oublie pas (voir l'an dernier)
Alors que le concert allait bientôt commencé, Rose me tape sur l'épaule  !!! je suis trop contente.
Après le concert, avec Rose je sirote la bière proposée au Shibuya pour la modique somme de 500 ¥ acquittés à l'entrée. Nous sortons nos affaires du locker et je lui donne son cadeau (un bracelet en argent). Une de ses copines est là aussi qui nous prend en photo. Le personnel nous donne l'enquête à remplir. Rose m'explique certains kanjis que je ne comprends pas car mon" Kanji to kana" est à l'hôtel...Fait exceptionnel le "préposé à l'enquête" met lui-même mon papier dans l'urne tout en me "remerciant d'être venue ce soir".
Avec Rose je remonte la rue menant au JR. Rose me dit "que Scott m'a fait des signes pendant le concert", elle est toute fière mais moi je n'ai rien vu, puis elle me donne un cadeau. A vrai dire j n'ai pas bien compris ce que c'était mais ça sent très bon.

Ensemble nous prenons le JR tout en discutant. Elle me donne son numéro de téléphone au bureau. Je descends à Ikebukuro en lui faisant au revoir de la main... A bientôt.
Au konbini il n'y a plus grand chose à manger. Tan pis. La journée fut bonne. Je suis heureuse. Le concert s'est bien passé et j'ai rencontré Rose pour la première fois.

photo Ma'J 2004