dimanche 11 & lundi 12 juillet
 
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Dimanche 11 juillet - ROISSY - ANA vol. 206 départ : 20 h.
température extérieure 15°- Pluie
 Et voilà, en ce dimanche je commence mon 3e voyage au Japon par une journée maussade et froide (15° à Paris) qui est un record de froid. Je regarde la météo sur Tokyo qui prévoit 30° la transition va être rude.
C'est sous une pluie battante que mes parents m'accompagnent en voiture jusqu'à la gare de St-Michel où je prends accompagnée de Tatiana le RER à 15 h 30. Elle m'accompagne à l'aéroport. C'est toujours un moment d'émotion car j'aimerais bien qu'elle vienne avec moi
Le voyage démarrera donc Terminal 1 – Satellite 3 comme d'habitude. L'avion est déjà en place. L'embarquement est prévu à 19 h 30. A 18 H15, entourée de Japonais je suis déjà dans l'ambiance. Et puis le départ est prévu à l'heure ce qui n'est pas le cas de tous les avions.

Nous décollons et arriverons à Narita à 14 h 30 heure locale comme on dit. L'avion est bondé. Rien à voir avec l'aller de l'an dernier, dommage.
Un couple de jeunes Japonais est à côté de moi. Ma place est le 52 H, côté couloir. Je passe sur l'immonde repas servi après l'apéritif où j'ai goûté un thé chinois très, très spécial mais buvable. Rien à voir avec le dîner sauf que j'ai une faim de loup hélas il n'y a que des trucs vraiment immangeable.
Pour m'occuper j'ai découvert les mystères de la télécommande. Aucun flim ne me plaît. Je regarde les infos et j'ai compris quelques trucs comme un américain qui aurait retrouvé sa femme Japonaise depuis 20 ans. Émouvant.

lundi 12 juillet
A final la nuit a été courte pas plus de cinq heures de sommeil. Vers 5 heures du matin les lumières et les télés s'allument peu à peu. C'est le signal du petit déjeuner.
Beurk, Beurk, re-re-rebeurk ! de la Ratatouille avec de la saucisse. Beurk ! avec une omelette (sans œuf). Par contre, la salade de fruits passe bien. Le café, lui, est dégeulasse….
Arrivant bientôt sur l'archipel nippon j'attends l'heure de l'atterrissage les pieds gonflés. Il est 6 heures du matin (hf) 13 heures à Tokyo.

  Comme prévu l'avion atterrit à Narita à 14 h 30, le passage au service de l'immigration est plus long que pour mes deux précédents voyages car plusieurs avions sont arrivés en même temps remplis de Chinois ou de Coréens. Leur passeport est épluché par le personnel plus que le mien. Les blancs sont peu nombreux, quelques uns étaient dans mon avion, dont des français, d'ailleurs.
Enfin, une heure plus tard, j'accède à la douane et au traditionnel "Vous n'avez rien à déclarer ? ". " Arimasen ! " dit-je, puis je descends récupérer ma valise. Avec cinq ou six autres, elle est surveillée par un gentil "Monsieur" qui tient une pancarte marquée " パリPari ". L'aventure commence.

Première mission : Trouver le JR car cette fois-ci je ne prends pas la limousine bus. Je pars vers la gauche, comme d'habitude, et comme je ne trouve pas, je demande à un Monsieur qui semble travailler dans l'aéroport. Et voilà, j'ai commencé en japonais. aujourd'hui. Il me répond moitié anglais, moitié japonais. Et je comprends qu'il faut que j'aille au fond à droite et au rez-de-chaussée. OK, c'était en fait le détail qui me manquait.Enfin j'arrive jusqu'au guichet où je demande à la jeune guichetière : "un ticket pour Tokyo " et où elle m'échange mon billet, acheté à Paris, pour un pass, beau comme tout.Elle me donne également un billet de réservation direction Tokyo Eki puis Yamanote Line jusqu'à Ikebukuro. Mon train est à 15 h 46.

J'attends sur le quai. Mais comme je suis encore novice, je monte dans n'importe quel wagon, sans me soucier de mon n° de réservation.
Bien entendu, je me suis rendue tout de suite de mon erreur mais néanmoins, je m'installe et regarde le paysage. Il n'y a personne dans le wagon. Un contrôleur passant, je lui explique en anglais que je me suis trompée de wagon que je me suis trompée car je ne suis pas dans la voiture "8" mais, il s'en fout Il me répond "chotto matte". J'attends, mais il faudra de longues minutes, un contrôleur passe, mais il ne me dit rien. Je continue à regarder le paysage.
Je me dis que le train c'est quand même mieux pour voir un pays. Il y a tant de rizières que je n'avais pas vues lors de mes deux voyages précédents. J'en prends plein les yeux. Pas question de dormir. Pourtant j'en ai très envie.
Arrivée à la gare d'Ikebukuro, j'ai un peu de mal à sortir car bêtement je mets mon billet dans la machine qui l'avale alors que je ne veux pas sortir. Finalement, je trouve le guichet où je montre mon pass à l'employé du JR. Par hasard, je tombe sur un stand "Hello Kitty" qui se trouve dans la galerie marchande TOBU. Il va falloir que j'y revienne pour voir ce qu'ils ont, mais pour l'heure, ce n'est pas le moment.

 
Arrivée au Kimi j'essaie de téléphoner à Tanja mais je n'y arrive pas (ça change) je m'énerve et finis par demander au M. du Kimi qui me fait remarquer que je me trompe d'indicatif. OK ! Enfin je joins ma fille "Bien arrivée ! Bisous ! Smack ! Re smack ! ".
 
  Après une bonne douche je décide donc d'aller sans plan à Harajuku pour acheter des cartes à l'Oriental Bazar. Mais quand on est fatigué il faut se dispenser de prendre les transports car au lieu de descendre à Harajuku je descends à Yoyogi. Vous me direz ce n'est pas loin. Je reprends à Yamanote Line dans l'autre sens et rentre directement à Ikebukoro.
Dans la chaleur moite de l'été je rentre manger. On verra demain j'irai acheter des cartes et voir où est le Shibuya O'East, car c'est la première fois que je fais un concert dans cette salle.
Dodo. Après avoir planifier ma journée de demain, je m'endors.
photo Ma'J 2004