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ll
est
trois heures du matin, comme je ne peux
pas dormir alors j'écris. Quelques
anectodes qui me reviennent qui se sont déroulées
pendant le concert d'hier soir concernant
le staff "sécurité" qui se trouve entre
la scène et le "floor", notamment.
Ce staff était composé à
Toyama par de jeunes garçons pas très concernés
par le concert. Il y en avait un (18 ans pas plus) qui s'emmerdait
à 100 sous de l'heure, c'était un vrai bonheur
de le voir d'emmerder comme ça. En plus, il était
sous l'ampli de Franz, et je peux vous dire que ça fait
un sacré potin. Souvent, il me regardait gesticuler dans
tous les sens et il semblait dire "Non, mais je rêve,
Non, mais c'est pas possible ! Sont folles !". Il
avait l'œil éteint. C'est sur c'était pas
un fan de J, ni de rock d'ailleurs... |
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Son
collègue d'à côté, lui c'était
encore mieux. Sa tête, d'où j'étais, était
entre J et Scott, parfois même il me gênait pour
voir mon batteur préféré… Pendant
le drum solo, il fermait les yeux (pas Scott
mais le mec du staff). Mais il dort vraiment, le bougre ! A
un moment, Scott donne un coup plus fort que les autres, et
hop ! voilà mon staff se réveillant d'un bond.
Ah ! Ah ! Ah ! Qu'est-ce que ça m'a fait rire !!!!
Et
puis, quand Scott est venu parler devant moi, Itô
san, en personne himself, est venu
devant moi. Je ne l'avais jamais de ce côté de
la salle, il se tient toujours à côté de
J. Sur le coup, je me suis posé la question "Tiens
mais-que fait-il là ?". Il regarde la salle,
où il ne se passe rien, étant donné que
Scott parle, et, je ne le saurais jamais pourquoi il était
là.
Côté slame, il n'y en a presque pas eu. J n'a pas
énormément demander à ses fans de faire
la dive (slamer), non plus.
C'est vrai, que lui-même avait d'autres chats à
fouetter avec sa voix, car il ne peut plus ni chanter, ni parler.
Il n'a pas annoncé non plus ses 5 concerts additifs mais
"la dame dans le micro" en voix off
après la fin du concert. |
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Alors,
maintenant, passons aux motifs de tout ça. Et interrogeons
nous sur le "J'aime tellement la musique de J que je suis
prête à affronter toutes les situations possibles
et inimaginables : Apprendre le japonais, ma foi à le
lire pas trop mal, (quand c'est facile), à tenter de
parler pour me faire comprendre, dans cette langue, pourquoi
? Oui, pourquoi ?
Comme
disent les gosses : parce que…. Parce que la force de
sa musique me touche tellement qu'elle fait naître en
moi, ou qu'elle a permis de sortir de moi toutes les capacités
qui y était déjà, mais cachées.
Je pense que dans une vie antérieure, j'ai déjà
rencontré J. Quelque chose de fort, de profond me lie
à lui. Quel nom porte ce sentiment je ne sais pas ? et
je ne veux pas le savoir ? C'est sûrement une forme d'amour,
ou mieux que ça de l'amitié. Oui, car les amours,
mêmes passionnées, s'oublient, mais l'amitié
jamais |
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C'étaient
les pensées nocturnes de Ma'J, dans cette dernière
nuit à Takaoka. Bouh ! il fait froid.
Je regarde mon réveil (non, je ne suis pas folle, mais
il y a un thermomètre et un hydromètre incorporés
à mon réveil), il fait 15°, ah ! ça
m'étonne pas alors que j'ai froid. Bon je me remets sous
ma couverture . Dodo…. Encore un peu….
7
h, bien que fatiguée je ne peux plus dormir.
Pour le petit déjeuner comme il n'y avait plus de pain
de mie en tranches à la combini, j'ai pris des petites
brioches…. Mais fatalitas…. Il y a de la crème
de marron à l'intérieur, c'est infecte, ça
me donne mal au cœur…..
La
journée sera sûrement moins riche d'émotions
qu'hier, heureusement, tout de même. Je sors du Ryokan.
Le gérant m'attend avec sa mère, je lui remets
les clefs et lui dit que j'ai été ravie de mon
séjour chez eux.
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a  |
Il
faut beau
pas encore très chaud. L'orage de la nuit a balayé
le ciel. Avant d'entrer à la gare, je passe au combini.
Hélas, il n'y a rien à manger. J'achète
néanmoins deux onigiris et une bouteille de Pocari
Sweat. J'ai le ventre qui ne va pas bien. J'ai bu trop
de Volvic, hier, et je ne supporte pas cette
eau, alors je me bourre de chocolat.
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Ce
n'est pas encore aujourd'hui que je remettrai en cause la ponctualité
des trains japonais. Le JR EXPRESS blanc et
rouge arrive pile à l'heure et repart pile à l'heure.
Mais comment font-ils ? Pourquoi chez nous, y-a t'il toujours
quelque chose qui retarde les trains ? Bonne question. Je m'installe,
j'ai deux places pour moi toute seule. Je m'endors un moment…
je vois la mer du Japon. Quelle est belle, d'un éclatant
vert émeraude. J'aimerais mettre mes fesses dedans comme
ces baigneurs que je vois au loin. Oh ! Ryuichi, sur sa planche.
Je rigole ! |
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Je
change à Echigo-yuzawa. Le transfert
se fait en trois/quatre minutes. Un monsieur d'origine japonaise,
mais son rail pass à main, m'indique le quai (le 13),
happée par la foule qui transfère, je n'ai pas
eu le temps de le remercier…
Le shinkansen à deux étages arrive
à l'heure, lui aussi. C'est un nikkai,
comme on dit ici. Le train est bourré. Je n'ai quasiment
pas de place pour mettre mes pieds mais bon ça ne va
pas durer plus de deux heures et ce n'est pas pire que le TGV. |
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Nous
traversons beaucoup de montagnes, donc une partie du voyage
se passe dans les tunnels, zut….
Pour me distraire, je mange mon second onigiri,
je lis un peu le Zappy… avec une photo de mon
Jénounet…. Un peu sombre… mais bon, on verra
avec….
Voilà, 15 h, pile j'arrive au Kimi, où je m'installe
une nouvelle fois. J'ai la chambre n° 407.
juste à côté des douches, c'est pas cool,
mais bon, trois nuits ce n'est pas le
bout du monde |
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Après
m'être installée, je décide d'aller faire
une petite visite à l'Oriental Bazar.
Ah ! ah ! Que de monde dans les rues ! Nous sommes dimanche,
c'est vrai !!!!! Descendre la Takeshita dôri,
relève de l'exploit… En plus, il fait chaud, le
soleil cogne… j'ai soif….
Dans l'oriental bazar c'est la même chose, il y a trop
de monde… pas possible d'approcher les rayons… bon
je reviendrai, et en plus la fille du stand où j'achète
des sacs pour Tanja ne prend pas la carte bleue, comme je n'ai
pas assez de sous sur moi, je reviendrai demain matin. |
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Je
remonte la Takeshita Dôri, une kakigoori
(glace japonaise) à la main. Humm… que c'est bon….
C'est de la glace pilée avec un soupçon de sirop,
j'ai pris, citron…. Hmm, un délice. Une fois fini,
le corps a bien perdu 3 ou 4 degrés.
La rue est noire de monde, tout comme celle montant vers le
pont du Yoyogi koen. Des cosplays, des goth-loli sont au rendez-vous.
Y'en a des affreuses, je n'ose même pas les prendre en
photos, tellement elles sont moches. Et puis, il y a plein de
petites filles à frous-frous, elle m'énervent
celles-là… Je trouve ça laid, ce retour
en arrière, mais enfin chacun ses goûts. Moi, je
préfère le destroy… le rebelle…. y'a
un Gackt (version Malice Mizer), de l'autre
côté de la rue, une "vraie" séance
de photo, enfin plus professionnelle, je n'ose prendre une photo
de près.... mais de loin, oui.... |
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Enfin,
je téléphone à Tanja, de retour sur Ikebukuro,
et je lui raconte en gros ma soirée d'hier. J'utilise
une deuxième carte et je téléphone également
à mes parents, dommage que ma mère commence à
être sourde, je suis obligée de hurler…
Voilà, je range mes affaires en mangeant et je me dis
que je ferais bien un tour dans le quartier ce soir, histoire,
de ne pas me raconter le live d'hier pour la 500 millionèmes
fois.
Et je n'ai pas été déçue.
Ikebukuro, la nuit, c'est magique, comme Shinjuku
d'ailleurs.
C'est Noël. Les lumières multicolores
brillent aux façades des maisons. D'innombrables Pachinko
déverses de la musiques vigoureuses pour appêter
le client qui passe. Des rabatteurs, toujours jeunes, les entraînent
dans les salles de jeux.
Sur la place, à la sortie de la gare, à gauche,
des dizaines de badauds restent là assis dans la pénombre.
La nuit est tombée depuis longtemps mais l'atmosphère
ne s'est pas rafraîchit.
Des artistes viennent montrer leur talent. Ce que je vois alors,
est très, très cocasse. |
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Il
s'agit en gros, d'un chanteur, enfin je crois qu'on appelle
ça comme ça, vêtu d'un short rose, d'un
t-shirt rose à paillettes. Dans les cheveux, il porte
une plume, rose et pour clore le tout il a mis des bas de laine
noire et, est monté sur des rollers. Il chante mal, sur
une mauvaise musique. Il se tortille. Et moi, je suis morte
de rire. Je sais ce n'est pas charitable, mais là, quand
même, il le cherche. Son fan-club, devant lui, applaudit
à tout rompre. Le fan club, euh, y'a bien cinq ou six
personnes. C'est dommage que je ne puisse pas prendre de photo
(à cause du peu de lumière car ça valait
son pesant de cacahuètes.... vrai ! ).
Cette vision me fait me souvenir d'un autre jeune homme, très
masculin, lui aussi, que j'ai vu cette après-midi à
un carrrefour d'Omote Sandô. Il était
vêtu d'un costume noir (rien à redire, si on aime
porter du noir par ce temps), avec un chapeau noir à
large bord rose, ce qui est moins traditionnel) et dans la main,
il avait un sac (à main) en forme de flamand rose, dont
les deux pattes pendaient bêtement (c'est le cas de le
dire pour un animal....) … c'est t'y pas kawaii
tout ça…. |
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Photos
: Ma'J 2004 |
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