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Cette
journée de début de semaine n'a rien d'extraordinaire puisqu'elle
est consacrée essentiellement à l'achat des cadeaux pour la famille.
Le décalage horaire est oublié car j'ai dormi de 22 h à 7 h ce matin
d'un trait.
Je sors vers 9 h 15 pour poster ma lettre pour Rose mais sans grande
conviction car aujourd’hui c'est le jour de la mer soit "海の日"
et donc beaucoup de magasins sont fermés comme le Maruya まるや.
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Je
commence donc ma tournée par me rendre à l'Oriental Bazaar sur l'Omotesandô.
Hier j'y suis passée en fin d'après-midi mais c'était horrible.
Il y avait tellement de monde autour des rayons qu'il était impossible
de faire son choix sereinement. Par contre ce matin le magasin qui
vient juste d'ouvrir ses portes est quasiment vide. Et ça c'est
formidable ! Dans ce magasin il y a tout ce que l'on veut pour faire
des cadeaux typiquement japonais, ce n'est pas très cher en plus.
Que demander de plus.
Puis je me rends au magasin de souvenir qui se trouve dans le parc
du Meiji Jingu. Avant portant je passe au Yoyogi koen pour manger
une glace pillée au sirop un kakigôri
かき氷 que je prends au citron. C'est tellement bon
! En descendant l'allée principale du Meiji je fais des envieux,
si, si... |
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Dans
le magasin SOUVENIR une horde de Chinois ont investi
bruyamment le s lieux. Les enfants courent partout, s'assoient là
il ne faudrait pas. Les vendeuses sont obligées d'aller leur dire
de se tenir tranquilles. Les parents parlent fort. Décidément les
Chinois passent pour des gens mal élevés.
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Pour
ma part, je trouve mes gâteaux et une chouette
qui viendra compléter ma collection et encore quelques bricoles...
Puis je vais poser mes achats au Kimi et repars. |
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Dans
une échoppe artisanale de la gare d'Ikebukuro j'achète un onigiri
au saumon fait maison un peu plus cher que dans un konbini (150
¥ au lieu de 135) mais ça le vaut bien.
Rassasiée je me rends au stand "Hello Kitty"
que j'avais vu le jour de mon arrivée, il n'y a rien qui pourrait
plaire à Tanja, par contre je m'achète mon prochain "journal
de bord" pour mon futur voyage…. A 12 h 30 je rentre au Kimi
pour me reposer car il fait très chaud. |
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Dans
l'après-midi la course aux cadeaux continue. Sans me perdre j'arrive
au Sanrio (Hello Kitty) qui se trouve dans la Sunshine
60 street d'Ikebukuro. Les JR et métro déversent dans les rues de
ce quartier de Tokyo des milliers de Tokoyoîtes qui ne travaillent
pas en ce jour férié. Les bonimenteurs interpellent les passants
les engageant à entrer dans leur magasin. Dans le magasin qui s'étale
sur deux étages je fais mon choix et ce n'est pas facile. J'en ressors
avec un hochet pour Mélora le bébé d'une collègue, une serviette
de bain, un T-Shirt (rose en solde) pour Tanja et encore quelques
bricoles…. |
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Je
me promène un moment encore dans les rues puis je me rends au
Parco et plus particulièrement au rayon librairie car le "Zappy"
est sorti aujourd'hui dans lequel il y a un article sur J. Résultat
je ne paierai pas le double du prix dans une boutique parisienne.
Si je me souviens bien la librairie se situe au 7e étage.
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Tournant
autour des innombrables présentoirs je finis pas trouver mon bonheur.
Dans ce magasine tous les deux mois dans la rubrique 我道 gadou (prononcez
gadô) J présente l'une de ses connaissances. Aujourd'hui il s'agit
d'un artiste du nom de Manabu OSHIO 押尾学 chanteur et acteur qui a
le vent en poupe. Le texte de l'article est assez court mais difficile
à lire pour moi car avec beaucoup de kanjis que je ne connais pas...
grr.. Quelques années plus tard, en 2010 Manabu OSHIO
fait la une des journaux dans la rubrique faits divers. Il est arrêté
dans son appartement après la mort d'une de ses conquêtes, une hôtesse
de bar décédée après avoir absorbé de la drogue. La justice le condamnera
quelques mois plus tard à 3 ans de prison, ce qui ruine à tout jamais
sa carrière qui avait si bien commencé. |
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Après
m'être délestée de mes cadeaux, je me rends au Andersen où je m'installe
à une table que j'avais déjà occupée l'an dernier. Le JR fait toujours
autant de bruit en passant. En fait, rien n'a changé. Et moi, je
vais bientôt changer de cahier pour préparer le texte que je taperai
à Paris pour mes trois live reports. En fait, je ne sais pas par
quel bout commencer !
Allez courage Gambayô ! comme on dit ! |
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