mercredi 19 mai
 
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Quelle nuit !!! Je hais le "voisin-d'à-côté-qui-laisse-sa-télé-allumée-toute-la-nuit-la-fenêtre-ouverte", même mes bouchons d'oreilles n'y ont rien fait. Résultat je n'ai pas dormi. Aujourd'hui, il ne se passera pas grand chose puisque je pars à Nagoya pour le deuxième concert de D.F.F au Bottom Line.
C'est vrai que j'aurai pu faire "Osaka/Nagoya/Tokyo", plutôt que "Osaka/Tokyo/Nagoya/Tokyo", mais en organisant mon voyage comme je prévoyais de ne pas avoir internet à Nagoya je préférai aller à Tokyo. Pour ma peine je paie deux fois une chambre d'hôtel... mais ne revenons pas sur le passé, cela ne sert à rien. Vers 10 h, je quitte le weekly et j'en profite pour minuter le temps pour aller du Weekly à la gare : 20 minutes environ.
A Shinagawa, je réserve ma place dans le Hikari de 12 h 10. J'ai l'impression que mon sac à dos pèse des tonnes alors que je n'ai pris que le strict minimum. Je n'ai pas dormi quatre heures cette nuit, je suis hyper fatiguée, Pour mon déjeuner j'ai acheté comme d'habitude deux onigiri et une bouteille d'eau et durant tout le voyage je dors, bien sûr.
La météo ne s'était pas trompée. Il pleut sur Nagoya. Avec seulement 19° il fait frais. Comme la pluie tombe drue j'achète un autre parapluie, l'autre étant resté à Tokyo.
Sans encombre, j'arrive au ryokan Meiryu à 15 h tapantes. Un jeune homme à l'anglais hésitant comme le mien m'accueille et me donne ma clef (chambre 202) comme je vois des ordinateurs dans le hall je lui demande si je peux me contacter avec mon portable. Sans plus de détail il me donne le fil de connexion. Chouette !!! Super ! Dès que j'ai internet je suis heureuse... c'est idiot... En remettant un plan, le réceptionniste me fait ses recommandations: "la partie 'femme' est fermée veuillez utiliser la partie 'homme' des toilettes et de la salle de bain, fermer la porte à clef..".

Arrivée dans ma chambre, je me connecte et je tchatche un peu avec Tanja, puis je cherche sur internet un Konbini autour du live house car le Lawson près de l'hôtel a fermé et il n'y a plus de konbini, enfin si, mais il pleut tellement que cela me paraît trop loin.
Le live house n'est qu'à cinq stations de métro. C'est sous une pluie battante que je me rends au Bottom Line. Dans la même rame bondée de métro que moi j'aperçois ma "copine" celle qui m'a dénoncé à Toyama. Il est 18 h 15 lorsque j'arrive devant la salle où j'aimerais bien faire une photo de la façade. Hélas il pleut tant que c'est mission impossible. En courant, je me rends jusqu'au premier konbini acheter ma bouffe du soir que je mettrai dans mon sac et déposerai à la consigne de la salle de concert.
Comme certains fans déjà présents devant le live house j'essaie de me protéger de la pluie. Des trompes d'eau descendent du ciel. En plus, il fait froid, il y a du vent, je grelotte. La salle devait ouvrir ses portes à 19 h mais finalement le staff ouvre dix minutes plus tôt. Je ne suis pas particulièrement bien placée, mais bon, je sais où me mettre pour bien voir. En fait, quand j'arrive le "floor" est pratiquement vide. Les fans déjà entrés préfèrent se mettent au fond à siroter leur boisson.
Moi, j'opte pour le deuxième rang, un peu à droite. La salle est petite et pas très moderne semble t-il pendant que nous attendons, vers 19 h 30, je vois quelqu'un au premier étage qui écarte le rideau et je reconnais J qui regarde comme à son habitude le public, sauf qu'en général les live houses il le fait sur les monitors, ce qui fait qu'on ne le voit jamais. C'est vraiment miracle d'avoir porté mon regard sur cette fenêtre à ce moment là précis.
concert D.D.F vol. 2 << <> >>>
Personne ne traîne devant le live house car en plus d'être virés comme des malpropres, dehors, la pluie n'a toujours pas cessé. Je m'engouffre prestement dans le métro pour regagner le ryokan où ma clef m'attend seule à la réception. Avec ma petite collation, je me prends une bière au distributeur de l'hôtel. Et dodo.
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©photos Ma'J 2010