Selon
l'expression bien française Il pleut comme vache qui pisse sur Nagoya.
Sous mon parapluie, j'essaie de prendre une photo du fronton du
"BOTTOM LINE de Nagoya Since 1989" comme
il est écrit, mais en vain. Seul le panneau à l'entrée de la salle
fera l'affaire.
Ainsi
plus tôt que prévu le staff fait entrer les fans dans le hall. Par
numéro finalement nous entrons. Comme hier 16 mai je me place face
à Gotchin car je sais qu'ainsi j'aurai J en ligne de mire. Le temps
d'attente est long. Là pour le coup nous ne sommes que 300 et encore
je dois compter large. Le floor est plutôt clairsemé. C'est mon
17e concert avec J en solo, et je n'ai jamais vu ça. Je passe mon
temps donc à regarder autour de moi, quand à un moment vers 19 h
30, je remarque un rideau qui bouge au premier étage, et je reconnais
J, himself, avec sa chemise à carreaux, qui regarde le public déjà
installé dans la salle. C'est marrant !!!! je sais que c'est l'une
des choses qu'il fait toujours avant d'entrer en scène, sauf que
dans la plupart des live house il regarde sur les moniteurs dans
les coulisses.
A
20 h précises, la musique d'ambiance (très bonne bande d'attente
d'ailleurs, folk rock, parfaite) s'amplifie, J apparaît sur scène
précédé de son groupe Dessert Flame Frequency,
il se place sur la chaise face à son pupitre. Cette fois-ci je suis
tellement bien placée que je le vois en pied. Si son visage est
caché par son porte-partition, je vois toujours ses yeux. Il est
habillé exactement comme pour le premier concert c'est à dire jeans,
chemise rouge à carreaux.
Je
suis tellement bien placée que je ne suis pas prête de laisser ma
place. Remarquez personne n'a voulu me la prendre non plus. !! Tout
le monde est bien sage et ne bougera pas d'un iota durant la durée
du concert.
Le
concert commence avec "PYROMANIA",
"A FIT", "GO WITH THE DEVIL",
j'adore particulièrement cette chanson sortie en 2003, mais déjà
J semble avoir du mal à chanter. Mais les morceaux se suivent entrecoupés
de quelques pauses parlées et de quelques gorgées d'eau.
Je
me souviens du nouveau morceau instrumental tout à fait enivrant,
où Gotchin égrène avec légèreté les notes de la mélodie lancinante,
c'est impeccable, J le regarde et c'est très marrant, parfois il
compte les temps avec sa main gauche pour reprendre sa partie basse.
Les
autres morceaux ont été 'blank', où là j'ai chanté les 'Yeah, Yeah,'
que les fans auraient dû reprendre à mon sens, mais jamais ils ne
chantent, je trouve ça bizarre. Y'a franchement certains morceaux
dont le couplet pourrait être repris en chœur, mais rien, pas une
voix ne se lève, pas un bras non plus. Là, en acoustique, les fans
sont figés même Fujita, assis, à fond dans la musique remue plus
que le public.
"TWISTED
DREAMS", de [BLOOD
MUZIK], a perdu en rapidité mais gagné en tourbillon.
"MIRAGE#9" est terriblement jazzy, si
je me souviens bien, car faire un live report sans prendre de note
c'est pas évident. J'en suis désolée.
"Ray
of light" a été massacré car J n'arrivait plus
à chanter, dommage. Pour un morceau J passe sa basse à Fujita et
joue de la guitare. Et pour un morceau (désolée je ne me souviens
plus duquel, il prend une basse électrique), peut-être que Yô MASUDA
le notera dans un live report prochain.
"FEEL
YOUR BLAZE" est la dernière des dernières et pas
question ce soir de le faire revenir. Il l'a dit avant de partir.
Vu le prix que la production devrait payer pour dépassement on le
comprend fort bien d'abord.
Bref,
la set list est la même que le 17 mai en un peu plus courte : Pas
de drum solo pour Scott GARRETT, le batteur américain, pas de présentation
du groupe non plus. Il cite ses musiciens uniquement lors du départ
avant les "encore".
Après le départ de J dans les coulisses, le peu de monde fait que
chacun va prendre un verre, sans se presser, passe aux toilettes
et sort sagement pour regagner sous son parapluie son chez-soi.
Pour ma part, je bois mon Coca, passe aux toilettes (il n'y a pas
la queue c'est bien la première fois que je vois ça), comme j'ai
eu très chaud, j'ai besoin de me rafraîchir un peu,un peu d'eau
sur le visage fera l'affaire, le staff pour une fois ne vire pas
le public manu militari alors je vais me presser.
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