vendredi 16 juillet
 
La météo prévoit 29° à Toyama avec de la pluie. Bof, bof !!! bref plutôt que de se lamenter je prépare mon emploi du temps en regardant à la télé les inondations des environs de Niigata qui ont fait 12 morts au final, et puis toujours l'affaire Jenkins.

Aux alentours de 9 h 30 je quitte le ryokan Meiryû . Je descends à Sakae où je change pour la Nagoya eki. Ma valise est lourde mais finalement assez maniable. Une demi-heure plus tard je suis au guichet Midori no madoguchi et réserve ma place pour 高岡 Takaoka. Hélas mon train n'est qu'à 13 h 57 et il n'est que 10 h 15. Je tourne et vire dans la gare et finalement j'entre dans le réseau Shinkansen.

 J'attends un peu puis je cherche le quai "4" mais je ne vois rien d'afficher. Je vais donc demander à l'accueil c'est bien le «  yon ban » me dit une employée pas aimable du tout. C'est rare. Je regagne donc le quai 4. A l'époque je ne savais pas repérer le logo des ascenseurs dont je porte ma valise dans des escaliers un brin raides. Sur le quai je repère un téléphone. Seulement avec le décalage horaire je ne peux pas téléphoner car Tanja qui a pris des congés doit encore dormir.

Temps s'écoule lentement quand on attend. Donc passage au konbini, aux toilettes, puis un peu de musique. Je repense au concert d'hier soir où J était beaucoup moins tendu. Il répondait aux interpellations des fans, il a annoncé quelque chose que je n'ai pas compris mais la salle a applaudi

Le Shirasagi arrive en gare de Nagoya pile à 11 h 57. Après quelques minutes de voyage les montagnes se profilent. Entre Gifu et Maibara nous traversons les premières montagnes. Quelques maisons apparaissent au creux des vallées. Le paysage me fait penser aux Pyrénées. Grâce aux nombreuses rivières le paysage est très vert. Dans le ciel les nuages sont de plus en plus gris. Et d'un coup, la bizarrerie. A Maibara les voyageurs doivent retourner leur siège car le train part dans l'autre sens. Marrant le couple qui était devant moi et maintenant derrière. Heureusement un Monsieur m'a aidé à trouver le bouton sous le siège. A Kagaonsen 加賀温泉 au loin je vois une statue gigantesque portant un bébé dans les bras. Surprenant !

Après Kanazawa le train s'arrête à Takaoka à 17 h 09. J'espère avoir le temps de visiter le Daibutsu. Au sortir de la gare côté sud mais, mais, je me trompe il aurait fallu que j'aille côté nord. Il pleut ! Je demande alors mon chemin à un jeune homme qui ne parle pas anglais malgré tout avec des gestes je comprends que c'est de l'autre côté de la gare.

  Je reprends l'escalier pentu vers la sortie principale soit nord. En province aucune explication en romanji alors je regarde mon plan. Je dois trouver un terminal de bus sur la gauche. Mais rien ne correspond à mon plan. Alors je demande à un couple de jeunes gens en anglais où se trouve le Daibutsu car l'hôtel n'est pas loin. Il dit au-revoir à sa copine et m'accompagne en me faisant un brin de causette. Pendant ce temps j'essaie de mémoriser les magasins pour me retrouver.
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Il me conduit jusqu'au Daibutsu ryokan où le gérant m'attend. Quel merveilleux ryokan j'ai la chambre 8 (hachi ban) la plus belle de l'hôtel. Je suis comme une reine. Après avoir rempli ma fiche je demande si je peux téléphoner mais hélas à l'hôtel pas d'international. Il faudra que je ressorte.
Je dépose mes affaires dans cette chambre est au rez-de-chaussée dont l'immense chambre donne sur un grand bassin où une quinzaine de carpes multicolores s'ébattent gentiment.
Puis le patron du ryokan dans un train d'enfer j'ai du mal à le suivre le bougre à une cabine mais il n'arrive pas à insérer la carte.. grrr.. je reviendrai.
 
"One more time" mais "la voix du combiné" me dit quelque chose qui se termine pas "ありません arimasen " donc ça ne marche pas. Je suis furieuse. Je suis au bout du monde !! bah oui ma vieille ! La famille attendra.

 
 
Un petit tour pour trouver à manger, je reste un moment à regarder les koïs qui s'ébattent joyeusement ou plutôt goulûment dans le bassin. Je tire les stores japonais, mais un coup de tonnerre résonne dans la nuit. Il pleut fort et moi je m'endors.
photo Ma'J 2004