mercredi
21 mars 2018 |
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Ce
matin je me réveille à 5 h 30 soit une heure et demie plus tard
qu'hier. Devant la télé je prends mon petit déjeuner tranquille
tout en regardant <vivit ビビッ> une émissions
sur le mariage si j'ai bien compris.
ça ne me passionne pas plus que ça heureusement j'ai
autre chose à faire sur internet.
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Ouille, Ouille,
Ouille, la météo n'est pas terrible.
Une dépression monstrueuse se place sur tout le Japon. Il va pleuvoir
des cordes toute journée. C'est bien ma veine ! Juste le jour où
j'ai rendez-vous avec mon amie Motoka. Je me dis que mon parapluie
va bien me servir encore aujourd'hui. |
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Ah
! GACKT dans les news – il est venu remettre les
prix de fin d'études dans une école de filles (toutes les chaises
sont roses, mouais, bonjour le cliché !), mais qu'est-ce qu'il a
l'air prétentieux ! C'est terrible. Les jeunes filles sont toutes
sans dessus dessous !!! c'est un peu pathétique il pourrait être
leur père !
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Comme
je le disais plus haut aujourd'hui
j'ai rendez-vous à 11 h avec Motoka mon amie Japonaise. Devant
la gare de Harajuku il y a un monde fou, comme toujours, chacun
sous son parapluie. Il fait froid. Nous nous retrouvons et je
suis contente de la revoir car durant quelques longs mois je n'avais
aucune nouvelle d'elle. Mais depuis que nous avons repris notre
correspondance elle m'a annoncé qu'elle était enceinte. Le bébé
est prévu pour août. Et voilà qu'elle me dit : "Allons
au Meiji voir les sakura",
dans ma tête moi c'est plutôt du genre "bizarre
je n'ai jamais vu de cerisiers au Meiji mais je n'ai pas tout
vu non plus, elle sait sûrement mieux que moi. Elle est Tokyoîte"
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Sous
une pluie battante et c'est rien de le dire, nous déambulons durant
presque 40 minutes dans un Meiji désert. Résultat
: mes chaussures et mon jeans sont trempés. Enfin elle regarde un
plan et annonce dépitée "ah
non y'a pas de cerisiers" ! bah tiens !
"surprise". Moi : "hé bien
passons au "souvenir shop" premier arrêt en
mode cadeaux. Jeux Olympiques obligent beaucoup de rénovations au
Meiji aussi avec un toori tout beau tout neuf pour accueillir les
visiteurs. Mais pas question de prendre de photos tellement il pleut.
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Et
voilà la pluie se transforme en neige.
Il fait de plus en plus froid, en plus être mouillée n'arrange pas
non plus. Nous nous précipitons donc au premier resto ça sera le
Yoshinoda de Harajuku.
Nous montons au 2e étage. Il y fait bien chaud et nous commandons
un plat servi avec un miso aux sortes de praires et un délicieux
bol de gyûdon (牛丼) aussi
mais malheureusement je suis une petite nature car j'ai eu un mal
fou à digérer, il m'a fallu deux tasses de thé vert arrivée à l'hôtel.
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La
Takeshita dôri était pleine comme un œuf sous une forêt de parapluies.
Nous nous arrêtons au Daiso (2e arrêt cadeaux) puis ce que je me
serais bien passée de la descente de la Takeshita dôri et la remontée
de l'Omotesandô toujours sous la pluie/neige avec mille parapluies
devant, mille derrière. Impossible de faire une photo. Frigorifiées
nous nous séparons moi ne rêvant qu'à un bon thé vert chaud, après
avoir enlevé mes Reebook et mon jean mouillés ; |
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Bilan
très mitigé de cette journée, évidemment je suis contente l'avoir
revue Motoka bien sûr mais l'ambiance n'y était pas. Je parle toujours
l'anglais comme une brêle. Un supplice, un blocage, je ne comprends
rien et elle ne doit rien comprendre de mon charabia. Échange de
cadeaux.
Du coup je ne pensais pas rentrer si tôt il est 13 h 30 alors que
je pensais qu'il était 14 h 30, je vois plus très clair, et si je
n'attrape la crève j'aurai de la chance, moi !! |
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Comme
prévu le ménage a été fait dans ma chambre durant mon absence.
La cheffe (cette écriture est moche à mon oeil d'ancinne mais
faut se faire à la féminisation des mots ce qui ne sert à rien,
ce n'est que mon avis que je partage avec moi-même) est venue
me demander si cela avait été bien fait. Mais oui Madame, 良いです!
J'attends que mon pantalon sèche et mes chaussures aussi mais
comme ça risque d'être assez long tout de même je ressors me promener
dans le quartier.
De loin je crois avoir vu des cerisiers en fleurs au bout d'une
rue je vais y faire un saut avant de passer acheter de quoi tenir
le petit déjeuner demain. Effectivement, au bout de la rue sur
les rives de Shinagawa des allées de cerisiers
sont en bouton.
Je vais donc un tour toujours sous mon parapluie photographiant
des boutons sur des troncs de cerisiers mouillés. Je finis par
rentrer. Demain est un autre jour.
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