Jeudi 2 janvier 2014
1er janvier
3 janvier
Il faut bien le dire depuis je suis arrivée il fait un temps magnifique d'ailleurs la météo prévoit encore 13° aujourd'hui. C'est presque le printemps, si ce n'est un peu de vent en conquéence c'est le temps idéal pour aller se promener dans un parc... et j'ai choisi le Rikugi en. 六義園
Je sors à 9 h 30 pour passer à la poste que je trouve mais toujours fermée... Donc je pends la Yamanote Line jusqu'à Komagome. Scrupuleusement je suis le plan trouvé sur internet. En sortant de la gare je prends la grande avenue menant au jardin mais malheureusement de chaque côté les boutiques sont là aussi fermées. Mais comme le parc est bien annoncé je trouve facilement l'entrée dans une petite rue. Je donne mes 300 ¥ prix du billet d'entrée et commence la visite.
Au début du parcours des photos et des plans anciens du jardin ainsi que de la ville de Tokyo sont exposés. Selon la brochure qui m'a été donnée à l'entrée ce jardin est un exemple type des célèbres jardins de l'époque Edo avec son bassin et sa promenade, il a été créé sur le thème de la poésie Waka basée sur six catégories. Le nombre six se prononce en japonais "roku" mais dans le cas de ce jardin il se prononce riku comme le bois en chinois.
Dans la période Meiji, ce jardin a été la seconde résidence du fondateur de Mitsubishi, Iwasaki Yataro. Plus tard, en 1938, la famille Iwasaki donna son bien à la ville de Tokyo, et en 1953, il fut désigné comme site exceptionnel tant par sa beauté que pour son importance culturelle.
Voilà pour l'histoire du site. Passons à la visite... En 11 tableaux le visiteur parcourt ce jardin à la japonaise. L'entrée principale Naitei Daimon 内庭大門 ouvre sur un espace planté de pruniers pendula.
Le cadre est calme. Le beau soleil d'hiver rend très agréable cette promenade. Il y a pas âme qui vive. Je me dirige, sans le savoir, vers le Takimi no chaya une maison de thé à côté de laquelle coule un ruisseau, le bruit de l'eau est apaisant et les carpes viennent à ma rencontre genre 'tu aurais pas quelque chose à manger'. Désolée les filles je n'ai rien.
Par les chemins aux dalles bien agencées je continue mon chemin. A la croisée de deux routes j'attends des tambours au loin, près de l'entrée, je fais donc demi-tour. C'est là que je vois l'étang même du lieu.
Sur le rivage certains arbres ont revêtu leurs habits d'hiver c'est ce qu'on appelle le "zuki zuri". En effet, comme on pourrait le croire ce n'est pas une décoration mais un accessoire faire de cordes protégeant les branches d'éventuelles neiges.
Effectivement, s'il y a personne dans les allées c'est que tout le monde est rassemblé au tour d'un groupe de musiciens qui jouent pour célébrer la nouvelle année. J'écoute quelques minutes puis reprend ma balade du côté droit du parc cette fois.
Avant d'arrivée vers la boutique de souvenirs je m'approche de l'étang et le Tazunô bashi, pont à l'ancienne qui conduit dans une île la Naka no shima où sont situées deux collines la Imo yama et Se yama à savoir l’île de la femme (imo) et l’île de l'homme (se).
La musique redouble donc après avoir fait quelques emplettes et un détour aux toilettes où je vois ce que je cherche "un otearai お手洗い" ou toilettes de chez nous, je ne prends en photo au cas où j'en trouverai pas.
Le dragon, enfin moi j'appelle ça un dragon, un esprit malfaisant peut-être fait peur aux petits enfants. Il danse et se précipite vers le public qui fait mine d'avoir peur, enfin sauf les tout-petits qui pleurent à chaud de larmes.

C'est pas tout ça mais j'ai une petite faim et j'ai un peu froid donc je m'en retourne sans avoir été jusqu'au fond du parc, ça sera pour la prochaine fois. J'ai super apprécié cette visite. Je ne connaissais pas vraiment ce parc, je le conseille à tous.

Après avoir fait la dînette et je reprends mon baluchon et je passe au Loft pour faire quelques achats de Nouvel An. Après maintes allées et venues, je finis par trouver deux chevaux, puisque nous sommes entrés dans l'année du cheval. Ils sont trop beaux pas du tout conventionnel. Y'en aura un pour Tatiana... celui qu'elle voudra parce que moi je les aime tous les deux.
Je reste un bon moment à tourner à virer dans le magasin et surtout dans le rayon cartes postales en tous genres... une vraie caverne d'Ali Baba... c'est trop bien.

Ensuite je remonte à pied jusqu'à Harajuku car je voudrais m'acheter une chaîne en argent car la mienne a rendu l'âme. Eh là, comme toujours mon Dieu que de monde !! La rue devant la gare de Harajuku est fermée à la circulation ainsi que la rue devant le pont. La Takeshita dôri est tellement bondée qu'un agent de la force publique armé d'un haut-parleur demande aux gens qui descendent d'aller sur la gauche et les gens qui montent se mettent sur la droite.... et tout le monde le fait... sans problème.
Difficile de ressortir mais ce qui est formidable c'est que malgré la fermeture des rues à la circulation, les gens se tassent sur les trottoirs quand même. J'emprunte donc la chaussée et je retourne à Shibuya à pied.
Sagement à l'hôtel en passant par le Maruetsu Petit, pianote sur Internet en regardant la télé, y'a rien de vraiment terrible, un feuilleton que je suis d'un œil sans rien comprendre.
A 22 h 11 il semblerait qu'il y ait eu un tremblement de terre a lieu aux alentours de Tokyo, mais comme il est tout petit, je ne l'ai pas senti.
Bonne journée de marche, belle balade, je suis satisfaite de ma journée.
©photo Ma'J 2014
 
3 janvier