mercredi
2 janvier 2013 |
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Hé
bien si on m'avait dit qu'aujourd'hui je ferais tout ça je ne l'aurai
pas crû. Donc Je me lève de bonne heure comme toujours, regarde
d'un œil distrait les informations et la course HAKONE EKIDEN. Il
fait toujours aussi beau juste un peu frais. Température prévue
12°. Je prends le JR pour Ueno vers 9 h 30 car j'ai bien l'intention
cette fois de trouver mon musée de Ueno, je traverse le parc à la
recherche du Shitamachi 下町 Heureusement que j'avais
photocopié une photo de la façade car je serais encore passée devant
sans le voir..
J'entre et acquitte le prix de mon billet... puis je fais un tour
au rez-de-chaussée. Dans le lobby des musiciens se préparent. |
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SHITAMACHI
fûzoku shiryoka 下町風俗資料館
adresse : 東京都台東区上野公園2番1号 1-2 Ueno Koen, Taito-ku Tokyo-to
Prix d'entrée : 300 ¥ |
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Le
Shitamachi Fûzoku Shiryoka
est consacré à ma vie quotidienne de la ville basse de
Tokyo d'où son nom et plus particulièrement des quartiers situés
à l'Est de la Sumida, entre Ueno et Akasuka. A l'ère Edo cette
région était habitée par des artisans, des marchands, des pêcheurs,
des marins et était également le centre du divertissement de la
capitale japonaise.
Au
rez-de-chaussée, le visiteur commence sa visite par une rue japonaise
sur laquelle sont ouvertes des boutiques dont une confiserie et
une chaudronnerie. Après avoir enlever ses chaussures on peut
se photographier à l'intérieur de ces maisons, un atelier avec
les outils, au fond il y a même un mini-toori.
Au premier je suis seule. Dans les vitrines sont exposés les jouets,
les cartes de vœux, les cartes de toutes occasions, les grues
origami fabriqués par les enfants. L'histoire des lieux de divertissements
d'Asakusa est racontée en cartes postales, les programmes de kabuki
des années '30. Il y a au fond un café avec son bar, son électrophone
à pavillon, les jeux à la mode pour les consommateurs. J'entends
la musique monter du rez-de-chaussée.
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Enfin,
je regarde les plans de Ueno tel que nous le connaissons encore
aujourd'hui et des cartes postales des attractions datant de 1907/
Taisho – Meiji – le métro avec un plan de l'époque -
Une partie est réservée au grand tremblement de terre de 1923 qui
a ravagé Tokyo illustré par une photo panoramique et diverses cartes
des dégâts, puis de la reconstruction. Sur l'un des panneaux il
est rappelé que 40 000 personnes s'étaient réfugiés au Ryogoku Kokugikan
(où à lieu les combats de sumo) et au Edo Tokyo Museum transformés
en dépôt de costumes militaires prirent feu et 38 000 personnes
périrent. |
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Puis
des cartes postales des grandes saisons prises au début du 20e siècle
dont le célèbre Hibiya Koen (que j'adore), des cartes également
des rues de Tokyo, des différents monuments.
Une boutique de remise en forme genre onsen de l'époque est reproduite
avec le matériel utilisé dont la balance. Enfin la reproduction
d'une maison familiale avec la machine à coudre, la télévision du
début des années '60.
Avant de descendre j'admire à nouveau les vitrines avec les kimonos,
les cartes postales de mode, des divers ponts etc. Je me suis arrêté
devant un électrophone en bois, un ventilateur du milieu du 20e
siècle et même un piano. Comme la musique se fait de plus en plus
forte, je descends.
Ah ! un vrai bonheur, une dizaine de personnes de tous âges sont
en cercle autour des musiciens, je fais de même. Immédiatement une
des dames de l'entrée vient me raconter en anglais que c'est la
d'anse du bonheur'. Après le monstre qui apporte le malheur vient
nous narguer. Mais nous n'avons pas peur de toi, vilain dragon !!
. Le narrateur se cache derrière son éventail pour nous raconter
l'histoire du bien et du mal. |
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Je
suis ravie d'avoir pu assister à cette représentation. J'ai bien
essayé de filmer avec mon appareil photo sans succès. J'aurais dû
plutôt prendre mon portable.. mais ça je ne le savais pas encore.
Après avoir acheté quelques cartes postales je ressors. Le ciel
est d'un bleu anticyclonique. Les canards flottent gentiment sur
l'eau du lac. Je pars sans but. Devant le musée s'étale un vide-grenier
que j'ai arpenté sans intérêt particulier. Puis je me suis rendue
au temple le plus proche, le benten
弁天堂 ... et de quatre. Je prends
toutes les photos quand d'un coup message... 'carte pleine'... moi
: comment ça carte pleine ? E |
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Et
là je me souviens que j'ai changé de carte et forcément j'ai pris
la plus petite. Je n'ai plus qu'à retourner à l'appartement pour
changer de carte.
Je passe vite au combini, mange et repars à Ueno. En vérité, j'y
retour j'avais dans l'idée de visiter le temple et l'exposition
sur le chocolat. |
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Mais
finalement,
au beau milieu du parc je tombe sur l'exposition 'ぼたん花
botan hana' ou en 'habits d'hiver' . Un été j'avais
vu cette exposition mais je l'avais trouvée ça trop chère et trop
flagada à cause de la chaleur. Aujourd'hui, je prends mon billet
(600 ¥) et entre. Waouh ! je ne m'attendais à ce qu'il y ait autant
de pivoines toutes recouvertes de paille pour ne
pas geler. Des roses, rouges, mauve, blanches, bicolore, pétale
simple ou double. Armés d'appareil au zoom énorme les visiteurs
photographient ces fleurs j'ai un peu l'air amateur avec mon petit
appareil.
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Sous
le charme je ressors. Si j'en ai l'occasion un printemps je le revisiterai,
pour voir ces pivoines dans leur maturité. Je ne regrette absolument
mes 600 ¥. Je me balade encore entre temples shinto, hindouiste,
lanternes par dizaines, ema 絵馬 par centaines, odeur
d'encens, reste fumant du foyer où chaque année les ema sont brûlés. |
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Mes
pas m'entraînent près du zoo... et que vois-je ? des pandas... chic,
ni une, ni deux.. un billet s'il vous plaît : 'hitori tekudasai
一人てください ! ». et hop me voilà dans l'une des trois files de personnes
qui attendent leur tour. Au bout d'un bon quart d'heure enfin voilà
les cages en vue... le premier panda ne semble pas du tout enclin
à montrer sa tête. Il nous tourne le dos. |
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Donc
j'avance vers le second et celui-ci semble de meilleure humeur ou
tout du moins il a faim donc il se précipite sur son bambou et mange
goulûment. Merci, petit photo, deux, pas plus, les gardes nous demandent
de bien vouloir laisser notre place... au revoir les pandas.
Ensuite je me re-re balade : éléphants, singes, phoques, oiseaux
et le fameux oiseau que je n'ai pas pu prendre en photo lors de
mon dernier passage : le Sagittarius serpentaire, ou le Secrétaire.
Mais cette fois j'ai réussi mais ce ne fut pas facile. Bon marcheur,
il faut dire que ce rapace diurne peut parcourir 25 km par jour.
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Le
soir tombe doucement. Le zoo va bientôt fermer ses portes. Les visiteurs
commencent donc à se diriger vers la sortie. Et pof... cette fois
plus de batterie, oh, c'est pas vrai... je prends donc ma dernière
photo de la Tokyo Sky vue de Ueno avec mon portable. Mais c'est
fou, quand je n'ai plus possibilité de prendre une photo j'ai l'impression
que je vais oublier ce que je vois. Donc je rentre, un peu fatiguée
mais ravie de toutes ces choses que j'ai vues aujourd'hui.
La soirée sera calme traduction, internet et télé. |
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