lundi
2 janvier 2012 |
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A
5 h je me lève pour me laver les cheveux et décide de ne pas aller
voir l'empereur qui présente ses vœux de bonne année à ses sujets.
Les cheveux secs je me recouche bercée par les commentateurs d'une
course à pied organisée pour la 84e fois entre Tokyo et Yokohama,
les participants sont des étudiants de grandes universités de la
capitale. |
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Vers
10 h, départ vers Shibuya et le HMV mais en fait, dans le JR je
change d'avis et je descends à Harajuku. Il y a un monde incroyable,
des policiers armés de haut parleurs donnent des instructions, je
me dis 'oh, là, là, tous ces gens qui vont au Meiji !!!' je vais
donc dans l'autre sens me dirige vers l'Omote Sandô mon but étant
finalement de trouver le Kiddy Land Et lorsque je tourne la rue,
surprise ! Je vois des petites baraques de toiles installées sur
l'un des côtés de la rue. Je la descends il y a du monde mais sans
plus car les marchands s'installent. Il est encore tôt. |
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A
l'angle de la Meiji dôri, j'entends de la musique, je me précipite
bien entendu et là des charmantes demoiselles viennent de commencer
leur interprétation de morceaux de taiko. Cela
dure un bon moment puis je laisse ma place pour faire une descente
au Like and Edison, mais vraiment y'a rien, plus rien que tous les
groupes de visu' d'aujourd'hui... pas intéressée je remonte. |
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Après
quelques errances je trouve enfin et par hasard le Kiddy
Land qui a changé de place en fait il faut tourner la rue
juste au magasin super luxe de Bulgari. Il y a un monde mais je
fais le tour des trois étages et je dévalise le magasin.
Puis, je fais le chemin en sens inverse mais les échoppes sont inaccessibles
tant il y a de monde qui attendent pour acheter leur pitance. Au
dernier moment, je change encore mes plans et me dit " malheureuse
que je suis " que je ferais bien moi aussi un tour au Meiji
!!!! Ah, le monde !!! des milliers de Japonais montent cette allée,
il y a tant de monde que l'allée perpendiculaire est uniquement
réservée à ceux qui reviennent du Meiji.... |
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Je
suis presque arrivée au bout, mais comme des centaines de personnes
devant moi étaient en attente d'entrer, j'ai fait comme beaucoup
d'occidentaux, je laisse ma place à ceux qui iront prier. Pourtant,
j'adresse une prière aux kamis du temple et fait un vœu.
J'arrive
tant mieux que mal à revenir à la gare qui exceptionnellement est
ouvert sur le côté du Meiji, je prends un ticket et hop le JR dans
l'autre sens.. Heureusement que je trouve une place assise car je
suis vannée. |
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A
Ikebukuro il y a autant de monde et c'est bizarre j'ai toujours
l'impression d'aller dans le mauvais sens. Ça hurle dans les haut-parleurs
pour les soldes, les sacs surprises sont de sortie. Depuis le temps
que je me dis que j'irais bien manger du pain de mie de chez Takase,
donc, je m'y rends et prends ce qui reste, du pain de mie au sésame....
on verra bien. |
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Enfin
après l'autoroute, le calme reprend ses droits.... ah, finalement
je retourne au MyStays faire une petite pause, manger en prenant
un café. Je suis sur les rotules et je n'ai rien fait..... je vieillis.
J'allume la télé où les étudiants courent toujours.. quelle énergie
!!! |
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Après
une courte pause je repars. En sortant du l'hôtel je suis saisie
par le vent qui s'est levé et a rafraîchi l'atmosphère. Il y a toujours
autant de monde qui déambule dans la 60 dôri. Les crieurs hurlent
toujours. Les passants passent et moi je réfléchis à mon emploi
du temps, le nez au vent c'est le cas de le dire. |
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Mission
- La Tower Records de Ikebukuro. Du pas alerte
qui me caractérise aujourd'hui j'entre dans un Parco en folie puisque
se sont les soldes et que la plupart des Japonais sont en vacances.
A tel point que je renonce à faire le tour du magasin et prend directement
l’ascenseur : Au
5e étage je cherche, je cherche dans les rayons de Cd.... car il
n'y a pas vraiment d'ordre, 黒夢、 Kuroyume c'est dans quel genre maintenant
? j'aurai tendance à dire rock mais point de rayon rock, on est
J pop ou Vk c'est tout. Je fais les rayons un à un de bas en haut,
et haut en bas... et y'en a des rayons. Et au bout d'une heure...
ouf enfin je tombe sur le rayon LUNA SEA, (sans genre) avec autour
INORAN, SUGIZO et J, (bon je ne trouve pas celui que je veux pour
Tanja, tant pis je lui prends le [FOURTEEN]
alors que j'aurais préféré le [BLAST LIST] (car
il est en public). |
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Encore
un petit effort et je trouve ce bon vieux Kyoharu... mission accomplie.
Je suis ravie. Je retourne faire quelques autres emplettes (brosse
à cheveux, produit pour les lunettes dans une pharmacie pleine à
craquer).
Par
contre, impossible de me souvenir où j'ai vu ce marchand de fruits.
Je vais à nouveau le tour d'Ikebukuro mais point... tant pis Je
rentre fourbue mais soulagée d'avoir trouvé mes achats, seule ombre
au tableau j'ai perdu le strap de J, qui me restera uniquement en
photo.... |
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Ce
soir à la télé une émission plutôt sympa [SHOW TIME]
qui pourrait s’apparenter à une émission de Patrick Sébastien puisqu’on
y voit des numéros d’artistes venus de tous horizons du music hall,
voire du cirque. Seule différence c'est qu'il y a un jury d’une
dizaine de personnes chargé d'attribuer une somme d’argent au numéro
le sous-titre pourrait être «A combien se montera son cachet » au
final, la somme revient vraiment à l’artiste. que je regarde en
prenant un léger dîner : soupe, pain de mie de chez Takase (qui
ne casse rien). |
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Je
n’ai pas tout regardé avec attention mais j’ai particulièrement
apprécié la prestation d'un jeune pianiste virtuose âgé de 10 ans,
OKUDA Gen, totalement bluffant. Celle d'un ventriloque avec sa marionnette.
Mais celui qui a retenu mon attention est l’histoire de HIDEBOH
(火口 秀幸)、HIDEBOH un danseur de claquettes dont le
père lorsqu'il était étudiant fut attiré par la comédie musicale
'Singing in the Rain'il rêvait d’être un Gene Kelly.
Avec de faibles moyens à l’époque il créa un cours de claquettes
et n'eut qu'une idée en tête faire de son fils HIDEBOH un danseur
de renommé international. Il se saigna aux quatre veines pour l’envoyer
en Amérique au pays de la comédie musicale. Malheureusement, lorsque
son fils obtint un rôle dans le film de Kitano 北野 武 'Zatoichi 座頭市
' le père tomba gravement malade et décéda six mois avant la sortie
du film. A la disparition de son père, le jeune homme décida de
monter un cours de danse et constitua une troupe avec laquelle il
fit une démonstration de son talent ce soir là. La somme récoltée
a été de plus de 2 millions de yens. Cette histoire m’a particulièrement
émue. |
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