Vendredi
30 décembre |
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Malgré
l'odeur tenace du tabac froid dans la pièce ainsi que sur la literie,
je me lève vers 5 h après avoir très bien dormi. Grâce aux lingettes
le parfumeur méridional Fragonard qui m'adresse tous les mois des
échantillons cette odeur infecte a finalement disparu laissant place
celles de l'œillet, de la rose ou du patchouli qui flattent mes narines.
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D'après
la météo cet après-midi il devrait faire 8°. Ce matin il fait 2°
avec un beau soleil.
Aujourd'hui c'est mon premier des deux concerts. Donc matinée cool.
Après mon petit déjeuner, un tour sur Internet je regarde le dernier
épisode de "Gô~Himetachi no sengoku (『江~姫たちの戦国~』Gô
– la bataille des princesses" rediffusé du feuilleton de la
NHK d'hier soir. |
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Vers
9 h je vais jusqu'à la poste pour envoyer mes cartes postales puis
direction Harajuku. Rien n'est encore ouvert, il
est bien trop tôt, je descends tout de même la Takeshita dôri déserte
j'entre au Daiso pour faire quelques achats. |
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Je
passe poser mes achats à l'appartement et prends une petite collation.
Pour la première fois j'assiste à un concert de J en hiver et cela
m'inquiète un peu. C'est pas qu'il fait froid mais l'état dans lequel
je suis après le concert fait que j'ai peur d'attraper du mal. J'en
ai assez de tousser. Donc je pars le plus tard possible. J'opte
donc pour le dépôt de mes vêtements avant le concert dans la consigne
du bas du O'EAST ainsi j'arrive tard au goods juste vêtue d'une
polaire extra fine que je vais pouvoir rouler dans mon sac à main.
D'ailleurs je suis la dernière de la file le jeune homme du staff
ferme la barrière après moi. |
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Avant
j'en profite pour photographier les bouquets, rangés en rang d'oignon
à l'entrée du live house car c'est la dernière tournée [The
FOURTEEN] des 14 ans de J en solo. Bien sûr il ne reste
plus grand chose comme goodies alors je prends deux band list, deux
briquets et un calendrier sous forme de CD le tout pour 5 300 ¥
quand même. |
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A
17 h quand je redescends, la file du public attend déjà et les
fans sont prêts à investir le live house à l'appel de leur numéro.
Le mien est le 324. L'ouie en éveil j'essaie de comprendre les
numéros, alors dès que je crois comprendre 'san'yaku' je me précipite
dans l'escalier. Je pense avoir gruger quelques places mais personne
ne me dit rien donc j'entre dans le O'EAST toujours aussi tarabiscoté
et je me place deux rangs à côté de la barre devant Gotchin. Encore
un peu moins d'une heure à attendre. Est-ce que je suis contente
d'y êtrelà ? oh, là, l'année a été tellement mauvaise que je n'arrive
pas à croire que je suis là, une nouvelle fois avec J pour partager
un moment de joie. Le O'EAST est bourré, la lumière s'éteint...
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Oh,
je suis vannée. J'ai mal partout et je dégouline de la tête aux
pieds. Comme j'ai très soif, je passe me prendre de l'eau avec mon
ticket à 500 ¥ obligatoires pour entrer, puis j'essaye de retrouver
la sortie pour atteindre le locker mais comme d'hab je me plante,
je crois que je ne comprendrais jamais comment on se repère dans
cette salle. Rose m'attends à l'extérieur, après avoir récupérer
mes vêtements roulés en boule nous partons toutes les deux au restaurant
dans la rue principale de Shibuya au 6e étage. Par contre moi j'ai
l'air d'une folle mal peignée, les traits tirés. Je ne suis pas
du tout à mon avantage il faut bien le dire. |
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Rose
m'emmène au Toriyoshi 鳥芳
une chaîne de restaurants de la région de Nagoya me dit-elle. J'avoue
que je ne me souviens plus du nom des plats que j'ai mangés mais
c'était délicieux sauf le poulet pimenté '手羽先
tebasaki.'.servi avec des feuilles de choux. C'est
tellement fort que j'ai l'impression de ressembler à un dragon !
Si un Français se précipite sur du pain pour atténuer le feu des
épices un Japonais opte pour une feuille de choux et il faut le
dire c'est super efficace. |
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A
la fin du repas, chose extraordinaire ce restaurant présente des
douceurs de fin de repas. Nous optons pour un gâteau au matcha un
Yôkan tofu 抹茶 豆腐
Yôkan tofu c'est super fin, délicieux.
Nous nous quittons sur le quai de Ikebukuro. Elle prend le métro
et moi je rentre au Weekly et c'est là que voyage bascule ! Puisque
je ne me sens pas bien du tout, évidement moi qui veux aller vite,
je me trompe de sortie et je fais des kilomètres en plus. Enfin
ma chambre ! ouf ! mais malade, malade, malade ah les épices, le
choux tout cela ne passe pas.Je finis par me coucher à 1 h 30 du
matin..
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