vendredi
21 mai |
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Malgré
la télé de mon voisin à fond jusqu'à trois du matin j'ai hyper bien
dormi. La météo annonce un temps magnifique 29°, ça tombe bien car
j'ai prévu d'aller à Odaiba et au Tsukiji Hongan. J'étrenne pour l'occasion
le T-Shirt Algonquins que j'ai acheté hier au Laforêt et la robe de
H&M, car j'ai eu honte du look que j'avais et je me suis précipitée
dans les magasins à Tokyo où le choix est immense.Partie vers 9 h
45 après m'être battue avec la clim je prends la Yamanote jusqu'à
Gotanda. Mais voilà à la gare de Harajuku une annonce nous apprend
que la circulation est interrompue. Alors que beaucoup de tokyoïtes
descendent de la rame pour prendre le métro moi j'attends. Au moins
je suis au frais et puis les boutiques de la Takeshita dôri sont fermées.
Quelques 10 mn plus tard le trafic reprend. |
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A
Gotanda je rejoins la Ginza line jusqu'à Shinbashi où je monte dans
le Yurikamome. Navette inaugurée en 1995, elle
est la première ligne de transport automatique de Tokyo. Sans conducteur
à bord les trains sont commandés par ordinateur et équipés de pneumatiques.
Sa vitesse commerciale est de 30 km/h. 352 personnes peuvent monter
dans un seul train.
La rame dans laquelle je suis est bondée malgré tout je trouve une
place près de la fenêtre, ainsi je mets mon appareil photo sur le
mode photo en mouvement. Dommage, la luminosité est laiteuse. Et
Odaiba apparaît dans la grisaille. |
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objectif
1: Aller à la Fuji TV. La foule de jeunes écoliers et lycéens est
impressionnante, la Fuji serait-elle une sortie pédagogique ? Bref,
il est très difficile de prendre une photo avec cette armée de gamins
joyeux qui hahutent, piaillent. Quelques familles aussi amènent
leurs enfants, il fait beau. Après avoir flâné sur l'immense parvis,
je prends mon billet (prix 500 ¥) |
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Le
bâtiment a été imaginé par l'architecte/urbaniste Japonais Kenzô
TANGE (丹下健三 1913/2005), disciple de Le Corbusier en 1949
il remporta le concours pour la construction du parc de la Paix
et du musée à Hiroshima. A Tokyo il a réalisé en 1964 les deux stades
couverts à toit suspendu du Yoyogi Koen, en 1991 la Mairie de Tokyo,
e, 1996 l'immeuble de la Fujit TV et en 2000 l'hôtel du Tokyo Dome.
Et la liste est exhaustive.
Donc près avoir acheté mon billet, je prends l'escalator couvert
qui mène au Theater mall au 1e étage. La rue paraît
de plus en plus petite c'est impressionnant. Le parvis est vaste
et venteux bien sûr, sur les colonnes sont affichés les programmes
phares de la chaîne. Dans un coin, les enfants se ruent pour tamponner
leur cahier, je fais de même. Sur le coup je me demandais bien quel
était cet affreux tampon (que j'encre à l'envers)...
en lisant le dépliant je comprends que ... c'est un "sourire"
et cinq sourires = trucmuche à gagner.... |
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Au
5e étage, la studio promenade permet de photographier les différents
studios de la chaîne dont le bistro SMAP. Dans le corridor des centaines
de scripts des programmes, des dédicaces d'artistes, de photos des
émissions comme celle avec Kyôharu avec quelques années de moins,.
Pour rejoindre la sphère au 25e étage je prends l'ascenseur, la
vue est unique sur Tokyo. Bien qu'avec la brume je n'ai pas pu voir
le Fuji-san. |
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La
chambre d'observation sphérique qui permet d'avoir un Panorama de
270° - est le symbole de la Fuji Tv où chaque jour de nombreux visiteurs
font le déplacement. Construite au cœur du bâtiment elle mesure
123,45 m de hauteur, 32 m de diamètre. Elle pèse 1200 tonnes.
Pour terminer la visite passage au stand de goods, hélas ridiculement
petit. Le choix est vite fait. |
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Que
dire d'Odabai (ou Daiba) お台場 ? C'est une île artificielle
dans la baie de Tokyô. Outre les hôtels, on y trouve des commerces,
des musées, les bureaux de la Fuji TV, une grande roue, des onsen
et des parcs. Construite sur ordre de Ieyoshi TOKUGAWA, Odaiba (forteresse
en japonais) a été terminée en 1853. Il s'agissait d'une série de
six forteresses destinées à protéger Tokyo d'éventuelles attaques
maritimes après la visite de la flotte du commodore Mattew Perry
en 1852. Son essor actuel a débuté en 1985. Et moi, je me souviens
du concert de LUNA SEA le Capacity qui fut donné au Tokyo Big Sight,
en 1999. |
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Évidemment
Le rainbow bridge レインボーブリッジ est l'un des incontournables
de Odaiba achevé en 1993 ce un pont suspendu au-dessus de la baie
de Tokyô relie les quais de Shibaura et l'île artificielle d'Odaiba
à Minato Tokyo.
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Autre
incontournable, la roue de la Palette Town ou Daikanransha
大観覧車 est haute de 115 mètres Ouverte en 1999 elle a été à l'époque
l'une des plus haute roue du monde. Elle mesure 100 mètres de diamètre,
soit 2,5 m de plus que la Tempozan à Osaka. Mais elle a perdu son
titre lors de l'ouverture de la Roue de Londres, surnommée London
Eye |
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Puis
je redescends pour voir la statue de la liberté , enfin une des
répliques de la statue qui se trouve à Paris et le modèle géant
à New-York. La France l'avait offerte temporairement au Japon en
1998 mais devant le succès remporté deux ans plus tard elle fut
donnée définitivement. |
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Les
distances sont longues et je commence à avoir un peu soif. Le soleil
tape fort c'est bête d'avoir oublié mon chapeau de soleil. Après
avoir photographié et filmé la statue, entourée par les ouvriers
qui coupent l'herbe, je me balade sur le rivage et décide de me
la jouer "Ma'J à la plage", et si je
mettais un pied dans le Pacifique.. Bon disons le tout net faut
le moral, du courage voire de la témérité car l'eau n'a rien d'un
bleu profond. le sable est noir. Alors c'est peut-être pour ça que
l'eau n'est pas limpide... elle est marron, rouillée. Bon j'immortalise
le moment. Puis, je reste sur la plage, attendant que mes pieds
sèchent car bien sûr je n'ai pas pris de serviette de bain. Je reste
là à buller, consciente de la chance que j'ai, de me trouver là,
au bout du monde. Le soleil chauffe mes bras et mon dos... en remontant,
le sable est bouillant, pourtant j'ai connu le sable chaud de la
Côte d'Azur, mais jamais une chaleur pareille, j'ai peine à poser
les pieds tellement c'est brûlant. Le clapotis des vagues font que
pour la première fois je me sens en vacances, hé j'y suis, formidable
!!! |
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De
l'autre côté de la rue je trouve une supérette où j'achète des maki
que je les mange sous les arbres face à la mer. Déjà je brûle...
les pieds, les bras, malgré tout je repars me balader... je n'ai
plus envie de partir.... Pourtant, après avoir bien profité de ce
moment, je retourne vers la Yurikamome, direction la Ebisu Line
jusqu'à Tsukiji. Je trouve facilement la sortie qui donne juste
devant le temple. Toutefois, à chaque pas, c'est le calvaire tant
j'ai mal aux pieds et aux jambes, on dirait que je brûle, que mon
sang s'est coagulé dans mes veines, c'est faux bien entendu... mais
c'est l'impression que j'aie. |
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Le
Tsukiji Hongan Ji, 築地本願寺 est le temple où la cérémonie
mortuaire de hide fut célébrée en 1998 et où quelques
semaines plutôt, une autre cérémonie eut lieu pour la 13e année
de deuil. En 1521 le Tsukiji Hongan ji fut construit, mais comme
tout bâtiment au Japon, la version que nous voyons aujourd'hui a
été édifiée en 1934. De style indien, sa cloche provient du château
d'Ota Dôkan et le tambour horaire fut rapporté de Corée par Toyotomi
Hideyoshi. Comme il y a une cérémonie, il m'est malheureusement,
impossible de rentrer. Un des garde m'en empêche. Je prends néanmoins
une photo. |
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Et
puis, je suis près des marchands de poissons du fameux port de Tsukiji,
alors pourquoi pas y faire un petit tour. Je tourne et vire dans
les rues vides comme les échoppes car il est trop tard et juste
avant de retrouver le métro, je me dis que je n'ai fait aucune photo.
Donc je m'exécute.
Je
reprends le métro, fais mes courses et rentre vannée dans ma chambre.
Le soir je regarde "MUSIC STATION" avec le toujours jeune
Tamori san. Ce soir l'une des parties de l'émission est très marrante,
il s'agit de montrer des paroles de chansons du top 10, vieux de
10 ans à des gamins de 10 ans. Et franchement, ils sont morts de
rire. Cela nous donne l'occasion de revoir L'arc~en~ciel, Bz, Ayumi.
Après ma douche, je regarde mes pieds, ils sont rouges, je suis
comme une écrevisse. Bizarre me dis-je, tiens on dirait des cloques...
Ce n'est qu'une fois dans mon lit que je me rends enfin compte que
j'ai les pieds brûlés. Heureusement, j'ai des glaçons au frigo,
je m'en badigeonne, ce qui me calme et vite dodo.
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