lundi 17 mai
 
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Aucun bruit dans le ryokan, il faut dire que c'est lundi et si nous sommes trois clients dans l'hôtel c'est déjà le bout du monde. Ce matin en descendant prendre ma douche je remarque qu'aucune bonne odeur de cuisine ne flatte mes narines. Les patrons semblent dormir eux aussi. Comme chaque matin, je regarde la télé. Pas grand chose à se mettre sous la dent sauf le retour de Tetsuya KOMURA qui a fait un concert avec le groupe AAA.
A 9 h 30 je sors du ryokan pour rejoindre le Umeda Sky building 梅田スカイビル près de la gare de Osaka. Munie de mon plan, je me trouve sortie Kita (nord) mais finalement je me méfie, le quartier étant en chantier j'ai peur de me perdre. Je retourne donc à l'intérieur de la gare et trouve par hasard le centre d'informations bien caché. Une charmante jeune fille me donne un plan en expliquant comment me rendre à le Umeda Sky Building. Je suis Les indications données : sur le trottoir gauche, traverser au feu, tourner sur le trottoir puis au bout de la rue à droite prendre le passage souterrain qui mène à l'entrée de la tour, que bien entendu je vois de loin. Il fait déjà bon, 26° dans la journée. Comme je le disais plus haut le quartier est en chantier, des grues avoisinent d'autres grues. Je suppose que dans quelques temps de nouveaux gratte-ciels sortiront du sol.
Imaginé par l'architecte Japonais Hiroshi HARA (原広司 né le 9/9/1936) le Umeda Sky Build est constitué de deux tours de 40 étages achevé en 1993. Lors du tremblement de terre de Kobe en 1995 la tour a subit quelques fissures extérieures seulement.
Si l'accès au building est gratuit seul l'entrée du floating garden est payant (prix 700 ¥). Après quelques difficultés pour trouver l'entrée je n'arrivais pas à comprendre les explications de l'hôtesse à l'entrée, enfin je parviens en haut de la tour. La vue est splendide de la seconde ville nippone. Je découvre la ville et ses alentours car on aperçoit les monts dans le fond, plus près les immeubles plus ou moins hauts, les ponts enjambant la rivière. L'ambiance est très relaxante.

Ensuite je me rends sur le floating garden, le jardin flottant, mais je n'ai pas vu grande végétation. .Je redescends par l'escalier mécanique très impressionnant car on a l'impression d'être dans le vide, puis je sors du complexe et me dirige vers la gare pour réserver ma place de shinkansen pour demain rentrant sur Tokyo. Mais, je n'ai pas compris comment prendre le ticket pour accéder aux guichets du Shinkansen, c'est fort alors ? De plus je me suis fais peur en ne retrouvant plus mon rail pass ! Ah, les sacs de femmes !!
Je décide donc d'aller à Shin Osaka. Mais là, Courteline existe aussi au pays du Mikado car aucun guichet ne délivrait de réservation pour le lendemain, au troisième guichet j'en a marre et rentre au ryokan. Mais trop fatiguée, l'esprit brumeux je me trompe de quai, heureusement que je m'en suis aperçue avant de monter dans le train. A Osaka je prends la Loop Line dans le mauvais sens, obligée de rebrousser chemin. Et pour couronner le tout sur le quai de Bentenchô je l'arpente deux fois lne comprenant plus rien des kanji ? Un petit coup de fatigue, peut-être ?
Après avoir mangé de délicieux sushis, bercée par un drama, je m'endors durant une heure et me réveille à 15 h. Ah ! ça va mieux. Le concert étant à 20 h au Umeda AKASO je ne prévois de sortir du ryokan que vers 17 h 30.
Avant de partir j'essaie de trouver sur internet la contenance de la salle par savoir si le N°155 'est bien placé ou pas... 400 places, pas mal donc. Je prends la ligne Chûô jusqu'à Honmachi puis je change pour descendre à Umeda, le plus simple pour aller jusqu'au Umeda AKASO est de prendre la galerie Whity Umeda ホワイティうめだ. Aller jusqu'à la grande fontaine 泉の広場 puis à gauche sortie M-6.

Ça bien sûr ça c'est ce qui est marqué son mon plan. Dans la réalité, évidemment ce fut moins facile. J'ai erré dans le Whity Umeda qui est une grande galerie marchande souterraine que les habitants d'Osaka empruntent pour passer d'un quartier à l'autre. Comme c'est l'heure de la sortie des bureaux beaucoup de monde pressé de rentrer se bousculent. Un peu perdue je demande à un jeune homme qui lisant mon plan me remet sur le droit chemin. A vrai dire je n'ai pas vu grand chose de cette galerie.

En sortant à l'air libre sortie M-6, avant de suivre aveuglément mon plan, je demande à une jeune vendeuse d'un magasin. Ouf, c'est bon. J'arrive facilement au live house situé dans un quartier chaud de Osaka. Pour la première fois de tous mes voyages au Japon je vois des péripatéticiennes aguichant le passant.
D'après l'affiche placardée sur le mur devant l'Akaso je m'aperçois que je suis hyper bien placée. Chic. C'est le premier concert acoustique de J. Je suis un peu inquiète car je n'aime pas trop de genre d'exercice. Avant tout, je me précipite sur les goods, (oui, je sais c'est pas bien !!) et j'achète un T-shirt D.F.F et un briquet D.F.F, le tout pour 5 000 ¥ .
A 18 h 50, la première fournée, dont moi, entre dans le live house. C'est tout petit, comme j'ai soif, je prends une bière que je sirote. Je me place près du mur côté Gotchin et j'attends, je m'approcherai le cas échéant.
CONCERT D.F.F. <<<< >>>>>
Ah, je suis sortie toute excitée de cette soirée. J est magnifique. Je suis emballée par sa musique. Vraiment, j'adore ce type et sa musique. Dès mon retour au ryokan, je lui envoie un mail chaleureux, pour lui mais également pour ses musiciens épatants ce soir.
Quitte à faire peur aux chats, je téléphone à Tanja pour lui raconter et je me couche vers minuit après avoir écrit les grandes lignes de mon live report.
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©photos Ma'J 2010