dimanche 26 avril
 
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Décalage horaire oblige dès 2 h du matin je ne peux dormir. Finalement à 4 h je me lève prendre mon petit déjeuner à pianoter sur mon ordinateur. J'avais prévu de visiter le musée de la NHK mais finalement je pars faire une petite visite à Harajuku.

Tout d'abord je m'arrête au konbini de l'angle de la Takeshita dôri où j'achète de l'eau, un programme télé avec NAKAI Masahiro en couv et un strap Helly Kitty, enfin je croyais que le vendeur ne l'a pas vu dans le panier et ne me l'a ni donné ni compté.
Puis je remonte aventureusement la Meiji dôri en allant vers Sentagaya mais en cours de route je bifurque dans le parc d'un temple où a lieu un mariage traditionnel. Les mariés ne se laissent pas prendre en photo, je tente mais hélas ils sont de dos.

Dans la cour d'une école primaire deux énormes kolnobori 鯉のぼり flottent au vent, quand le vent veut bien souffler. Par les petites rues je reviens vers Harajuku pour passer au Daiso, mais je suis un peu déçue car j'ai trouvé que c'était mal achalandé. Puis je passe 30 minutes au Cyber café et j'envoie un mail à Tanja. Je vois que J a mis un mot immense sur son site. Il s'excuse de n'avaoir pas donner de nouvelles depuis le mois de janvier... mais pourquoi ...
Après le Like An Edison je me rends à la Tower Records de Shibuya. J'y achète un DVD de SUGIZO en promotion 5600 ¥ au lieu de 6 000.
Fatiguée, je reviens au ryokan après m'avoir acheté un nikuman, un onigiri et une glace à thé vert. Ah une Haagen-dazs au green tea !!!! Quel pied !!!!
Bercée par la télévision je fais une sieste d'une heure, les infos parlent depuis que je suis arrivée de la grippe porcine 'Buta influenza' 豚インフルエンザ j'avoue que sur le coup je n'ai pas bien compris toutes les explications à part que cela venait de l'Amérique et surtout du Mexique. En parlant de cochons en zappant je tombe sur l'équivalent japonais de [C'est du Propre}, là c'est un Monsieur, qui fait le ménage." La crasse n'a pas de pays", c'était ma pensée du jour

L'autre affaire qui affole les médias l'affaire KUSANAGI Tsuyoshi de SMAP arrêté pour trouble sur la voie publique et atteinte à la pudeur. Le pauvre, soul comme un cochon (on y revient) a été retrouvé nu dans un parc à proférer des obscénités.
Reposée je rejoins 'Hachiko' où j'ai rendez-vous avec Motoka dite Rose et son amie d'université Mami. Cette dernière parle français car elle a épousé un Tahitien et vécu 4 ans à Bora Bora quelques années.
Toutes les trois nous allons dans un restaurant de Shibuya dont je ne connais pas le nom. L’ambiance est feutrée, familiale et chaude. Nous nous installons au fond du resto et Rose me donne immédiatement mes 2 billets de concerts et aussi le DVD spécial fan-club tout juste sorti.
Je leur fais confiance pour la commande. En apéro une grande chope de bière. Je me dis dans pas longtemps tu vas bien rigoler et du coup je ne suis pas seule
En entrée nous avons un œuf (tomago) poché puis le serveur apporte un réchaud à gaz sur lequel il pose une récipient, nabé 鍋 en japonais. Dans un bouillon blanchâtre il insère le choux coupé, les champignons pendant la cuisson nous dégustons une salade, du poulet que nous mangeons avec les doigts. Tout est 'oishii !'
Le serveur revient pour ajouter des boulettes de viande dans la marmite. Une deuxième bouteille de gaz sera nécessaire pour finir la cuisson. Toujours pour patienter voici des yakitori que Mami enlève des baguettes pour que nous puissions toutes en manger.
Le nabé 鍋 cuit le serveur ajoute du riz. Je crois que j'ai mangé pour trois jours. Mon ventre est près à exploser.

Pendant le repas Rose et moi parlons musique J, bien entendu, de LUNA SEA dont Mami ne connaît que Ryuichi, le tout en français, en anglais en japonais... C'est surréaliste et nous avons bien ri. Après le repas je montre mon téléphone à Mami qui me dit que le numéro d'accès est faux. Et en composant le bon du restaurant j'ai réussi à téléphone à Tanja et à mes parents.Pendant le repas Rose et moi parlons musique J, bien entendu, de LUNA SEA dont Mami ne connaît que Ryuichi, le tout en français, en anglais en japonais... C'est surréaliste et nous avons bien ri. Après le repas je montre mon téléphone à Mami qui me dit que le numéro d'accès est faux. Et en composant le bon du restaurant j'ai réussi à téléphone à Tanja et à mes parents.

Après cette belle soirée, je rentre au ryokan vers 22 h 30 et une heure plus tard je m'endors bercée par le passage du JR qui me semble passer dans ma chambre.

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©photos Ma'J 2009 / Yahoo Japan