samedi
25 avril |
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Même
fatiguée il n'est pas aisé de dormir dans un avion, pourtant du
moment où les lumières ont été éteintes jusqu'à ce qu'elles s'allument
j'ai dormi du sommeil du juste. Je relève le rideau du hublot et
j'ai une vue magnifique sur la Russie occidentale gigantesque et
blanche que nous survolons. Dans une bonne heure nous serons au-dessus
de Khabavorosk.
A 5 h du matin (hf) voici le petit déjeuner servi
par les hôtesses. Comme je suis en queue d'avion le service est
assez long. J'ai faim et un breakfast me plaît beaucoup, au menu
omelette aux épinards avec une saucisse, fromage blanc, croissant,
salade fruits avec un jus d’orange. |
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Une
dernière fois je me délasse les jambes en allant aux toilettes et
j'ai vraiment l'impression d'enquiquiner ma voisine alors que je
ne me suis levée que deux fois. Durant ce vol nous avons eu beaucoup
de turbulences du début à la fin du voyage. Une fois sur les côtes
japonaises, je ne vois plus rien tellement il y a de nuages, une
vraie purée de pois.
L’atterrissage est un peu brutal et nous débarquons sous une pluie
battante et il fait froid. Je n'ai rien à mettre à part ma polaire.
A la douane l'agent chargé de tamponner mon passeport voyant que
ce n'est pas mon premier voyage me demande quelle est ma ville préférée
au Japon. Puis me salue en me disant en français 'bon
voyage !'.
Sympathique ! |
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Je
prends le Limousine bus de
15 h 50 qui arrive à Tokyo à 17 h. Ma valise est sortie la dernière
de la soute alors en l'attendant je me gele et prends l'eau. Je
me précipite donc dans le premier magasin venu à côté du Prince
Hotel où j'achète un large parapluie transparent avec de superbes
fleurs. 1 260 ¥ c'est un peu cher mais dans ces
conditions je n'ai pas le choix.
Toutefois malgré sa largueur et le peu de distance de la gare de
Shinagawa mon jean est trempé jusqu'aux genoux. Mes baskets neuves
sont à tordre quant à ma valise n'en parlons pas. |
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Comme
un chat mouillé j'arrive au ryokan Sansuiso
à Gotanda. Très gentil le petit monsieur qui m'accueille
monte ma valise pendant que je remplis ma carte et que je paye.
Puis il me fait faire le tour du propriétaire mais je connais c'est
la 3e fois que je viens et j'ai toujours la même soit la 208. Évolution,
la télévision n'est plus à péage. Je vais faire des économies !
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J'essaie
de téléphoner avec l'engin que j'ai loué comme lors de mes précédents
voyages. Mais ça ne fonctionne pas. Décidément pas de pot. Je descends
donc dans le hall d'entrée et demande au M. du ryokan qui m'autorise
à emprunter le téléphone de l'hôtel.
Puis je sors faire quelques courses à Harajuku ? Mais la pluie balaie
vite mes ardeurs et je me rends rapidement dans le premier konbini
et là je vois.... des nikuman 肉まん ... j'adore ça...
c'est chaud.
21 h - dodo |
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