mercredi
23 mai - Kamakura 鎌倉 |
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La
durée de validité de mon rail pass arrivant à terme aujourd'hui
je fais la dernière grande visite de ce voyage à savoir Kamakura.
Dès que les ouvriers démarrent leur travail sur le chantier à 8
h 15 je quitte le ryokan. Dans l'après-midi il devrait faire 28°,
un vrai début d'été.
A Shinagawa je prends la JR Yokosuka line jusqu'à Kita Kamakura
qui est une toute petite gare de campagne en pleine nature, à flanc
de montagne. A l'entrée j'acquitte la somme de 300 ¥ pour visiter
le engaku-ji 円覚寺 . Il fait chaud le temps idéal
pour se trouver sous les arbres touffus.
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Le
temple Engaku érigé il y a 700 ans fut brûlé plusieurs fois, fortement
endommagé par le séisme de 1923. Il y a en tout 18 temples sur le
site. Bien entendu je n'ai pas tout vu car j'ai suivi les allées sans
plan (une constante) dont je ne sais pas trop ce que j'ai vu, à part
la grande cloche 大鐘, ôgane. Ce n'est qu'après ma visite que j'ai su
que la tombe du réalisateur Yasujirô Ozu se trouvait là, à vrai dire
je ne l'ai connu que plus tard notamment avec l'émouvant film "東京物語,
Tokyo Monogatari ou voyage à Tokyo"
Je passe par le Hyaku kannon, un jardin où sont érigées une
centaine de sculptures de kannon |
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Pour
finir je monte les innombrables marches de l'escalier de pierre
qui conduisent au haut de la colline. C'est haut, très haut et difficile
pour les jambes et le souffle mais la vue sur la petite ville et
la forêt est splendide. Une petite boutique de souvenirs se trouve
au sommet, j'en profite pour faire quelques emplettes et boire un
thé pour me rafraîchir tout en admirant le paysage. |
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Puis
je reprends le JR pour aller à Hase afin de voir
le grand bouddha de Kamakura, mon 3e. Sortie de
la gare je remonte la rue durant une dizaine de minutes, flânant
au soleil et arrive au pied de ce géant de bronze. Ah ! Quelle émotion
! Je suis fascinée par sa sérénité. Autour de lui beaucoup de visiteurs
se pressent. Erigé en 1252, la statue du grand bouddha pèse 850
tonnes, mesure 13,35 de hauteur. S'il est moins grand que celui
de Nara pour ma part il m'a produit plus d'émotions. En effet, il
dégage de son visage une telle paix intérieure qu'il semble la répandre
autour de lui. J'avais peur de faire bruit pour ne pas troubler
la méditations des visiteurs mais ce n'est pas le cas de tous les
touristes... c'est vraiment mon coup de cœur. |
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Puis
je rentre à l'hôtel où malgré le bruit je m'endors une petite heure.
Je suis réveillée par le staff du ryokan qui m'apporte un pot d'eau
chaud. Je me recouche jusqu'à 16 h et téléphone à Tanja.. la note
va être explosive. Puis je pars repérer le studio de répétitions
de J afin de ne pas me tromper lorsque je viendrai dimanche prochain
et rentre au ryokan. |
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Vers
20 h, à la gare de Gotanda je retrouve Mimie qui
fut la voice trainer de J pour dîner ensemble. On se connaît maintenant
depuis deux ans et c'est avec joie que nous nous retrouvons. Elle
prend un ticket et nous voilà parties pour Ebisu quartier dont je
ne connais que le côté du LiquidRoom. Nous sortons de l'autre côté
face à une grande place dont les façades des immeubles sont illuminées
comme un sapin de noël. Comme elle ne se souvient plus du chemin,
nous tournons un petit moment, elle téléphone à une copine et enfin
nous arrivons devant un 居酒屋 izakaya. |
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Par
un escalier de bois nous montons au 1er étage, attention à la tête
car le plafond est bas. Avant de pénétrer dans la salle nous nous
déchaussons et mettons nos chaussures dans un sac plastique. Les
tables sont basses et on doit s'asseoir à la japonaise. Ce n'est
pas très commode pour moi. Mimie commande des tas de plats et je
bois mon premier (Nihonshu) ou saké. |
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C'est
délicieux ! Je vais employer le 'oishii desu' maintes fois durant
le repas. La serveuse arrive avec une grande bouteille de saké, verse
le liquide dans un grand verre placé sur une coupelle jusqu'à ce que
le saké remplisse le verre et la coupelle. Il faut boire les premières
gorges en approchant les lèvres du verre et ce n'est qu’après que
l'on lance le fameux 'kampai'. On verse le contenue de la
coupelle dans le verre, on essuie le fond du verre et continue de
boire le contenu du verre. J'ai eu un petit coup de chaud moi !! |
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Le
repas commence par de l'edamane (j'adore ça) croustillant.
Ensuite nous dégustons un œuf baigné dans une sauce appelé Onsen
Tamago, puis une salade de feuilles d'épinard avec une
sorte de bacon, une coquille Saint-Jacques, puis un sasami
ume et okizuke (calamar mariné) et ce
n'est pas fini entre nos éclats de rire, nos phrases maladroites
à force de boire de l'alcool nos joues sont rouges, nos yeux plus
pétillants nous plaisantons de tout et de rien. Mimie commande un
sako (de la seiche) que je qualifie de 'Janapese
gum' chewing-gum japonais ce qui la fait bien rire. Et enfin
le ventre déjà bien plein nous finissons avec un natto mais pas
le natto commun non celui-ci est entouré d'une fine pâte qui croustille
sous la dent ! Le paradis sur terre !!! |
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Il
faut bien l'avouer nous sommes un peu ivres toutes les deux malgré
les deux grands verre de thé vert glacé que nous avons bus. Avant
de nous séparer à Meguro nous prenons rendez-vous pour le 26 mai !!!
Bye, Bye !! nous disons nous en continuant à faire les baka toutes
les deux. |
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