| vendredi
18 mai - Miyajima
宮島 |
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une journée de promenade puisque je vais à Miyajima 宮島 donc
je me lève tôt, à 6 h 15. Selon la météo la température sera de
25° et le ciel nuageux. Pour m'y rendre je prends le JR Sanyo Line de 9 h 49 pour descendre à Miyajima guchi eki. Le voyage dure 25 minutes, puis je monte dans le ferry qui fait la navette avec le port de Miyajima. La traversée se fait en 10 min. Bien que brumeuse la lumière est magnifique, la mer, la montagne au loin et le célèbre torii rouge que l'on aperçoit de loin. Nous débarquons sur l’île sacrée accueillis par les non moins célèbres toujours en quête de nourriture. Comme je n'ai pas vraiment de plan, je suis les panneaux et prends la route qui conduit au sanctuaire shintô. |
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| Je
conduis ma visite dans des ruelles plus étroites et moins touristiques
et arrive dans un autre sanctuaire dans les jardins duquel je me repose
un peu car j'ai très mal aux pieds et une douleur lancinante à la
jambe gauche. Vers 13 h, il fait de plus en plus chaud. J'ai très soif. Alors je retourne sur mes pas et retrouve les boutiques où j'achète un kagigôri à la fraise que j'ai beaucoup de difficulté à manger car un daim me harcèle et mangerait bien avec moi dans le carton de la glace. D'ailleurs j'ai déposé la boîte dans une poubelle il est allé la sortir pour la manger. Tout le monde s'amuse à leur donner un petit quelque chose car il y a un vendeur d'aliment sur place face au terminal du ferry. |
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Je
me promène encore un peu mais mes pieds sont en feu malgré les pansements.
Je traîne la patte aussi alors j'écourte ma visite pour rentrer
à Hiroshima. Comme je commence à connaître un peu cette ville. Au
lieu de descendre à Dobashi Stop je descends à Bakugen dome c'est
plus court. J'ai de plus en plus mal à mon orteil qui me brûle intensément.
Je renonce donc à toute balade et tente de me soigner avec les moyens
du bord . Aujourd'hui il fait vraiment très chaud (sans humidité comme l'été) et on dirait qu'il va pleuvoir. Et jusqu'à 18 h au moins le tonnerre gronde. Un peu reposée je sors au Spark pour m'acheter de quoi dîner. |
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Les
chaînes sont en branle bas de combat avec l'affaire de Aichi.
Hier vers 15 h45, un ancien yakusa du nom de Ôbayashi Hisato (50 ans)
a fait feu sur sa femme avec laquelle il est en instance de divorce
et sur leurs enfants. Sa femme et l'un de ses enfants seront blessés.
Puis il s'est retranché dans son appartement tirant sur tout ce qui
bouge. Le SAT (leur RAID) a été appelé en renfort par la police locale car les tirs continuent, un jeune policier de 23 ans a été touché mortellement et deux des voisins du forcené ont également été blessés. Toutes les télés ont leur envoyé spécial vêtus de gilet par-balle américain sur place. |
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Pendant
ce temps, l'orage revient. Durant la soirée je regarde 'shiawasette
nandakke- kazukazu no hôwa 幸せって何だっけ 〜カズカズの宝話 – présenté par la très
conservatrice HOSOKI Kazuko 細木 数子avec IZAM chroniqueurs temporaire. Puis je passe au Music Station ミュージックステーション de TAMORI san toujours caché derrière ses lunettes de soleil qui est presque fini. Puis les programmes enchaînent avec le forcené d'Aichi. L'homme s'est rendu aux alentours de 21 h où il est immédiatement arrêté.Vu qu'il n'avait pas dormi depuis 27 heures il n'aurait donc pas pu tenir encore longtemps. Plus tard la maison sera fouillée et l'inculpé interrogé il dira 'qu'il s'est mis en colère après une discussion avec sa femme mais qu'il n'avait pas l'intention de tuer le policier'. Dans l'histoire j'ai appris deux mots qui ne devraient pas vraiment me servir tattekomori 立ってこもり(camp retranché) et 容疑者suspect (yôgisha). A demain pour d'autres aventures. |
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