dimanche
13 mai - Himeji 姫路 |
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Pour
ma première journée de visite je sors du ryokan dès 9 h direction
Himeji. Pour m'y rendre je prends le train de 9 h 15, quai
5 à Osaka. Quelques 62 minutes plus tard me voici arrivée. Évidemment
je ne sors pas par la bonne sortie mais très vite je me remets sur
le droit chemin en suivant les flèches indiquant le château. J'ai
le choix entre remonter à pied l'avenue Otomae ou
bien prendre le bus. La 1re solution me paraît plus agréable car
il fait beau voire chaud mais une bonne chaleur c'est donc plus
sympa de remonter cette allée bordée d'arbres. Le long du trottoir
de nombreuses statues sont érigées et il y a même des endroits pour
s'asseoir au frais sous les arbres.
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J'entre
par le sakura bashi (le pont des cerisiers) inauguré
en février 2007. Il est flambant neuf. Après avoir acquitté le droit
d'entrée (720 ¥) me voici |
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dans
l'enceinte de ce vieux château japonais qui fut construit en 1333
par Norimura Akamatsu. Au fil des siècles l'édifice se transforma
en château, en 1618 il fut terminé et tel que nous le connaissons
maintenant. Bien qu'en 1945 Himeji fut bombardé le château survécut
presque entièrement.
La tour principale avec ses petites tours et couloirs est reliée
aux autres tours et est enregistrée comme trésor national. Le château
de Himeji possède l'une des plus vieilles structures du Japon médiéval.
C'est l'un des trois seuls châteaux en bois existants encore au
Japon. Les Japonais l'appellent le '白鷺城, Hakuro-jo
(le château du héron blanc) en raison de sa couleur.
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Dans
le château l'histoire des différents seigneurs est racontée à l'aide
de nombreuses estampes de toutes époques, toutes sortes d'armes
sont également exposées.
Beaucoup de personnes âgées viennent en pèlerinage, hé Dieu, que
les escaliers du château sont raides. Avant d'arriver au sommet
il faut se déchausser. Le visiteur met ses chaussures dans un sac
en plastique qu'il transporte avec lui. Une fois la visite finie
le plastique est déposé dans une corbeille. Ce sont des papies et
des manies qui plient les sacs utilisés pour qu'ils servent à nouveau
aux autres visiteurs. .
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Lorsqu'enfin
on arrive au dernier étage je découvre la ville à nos pieds. Sur
le toit je peux admirer aussi les shashi-gawara, animaux mythiques
en forme de poisson dont la légende dit qu'ils protègent les bâtiment
du feu, quoi qu'un extincteur c'est pas mal non plus. Amusant celui
que je vois est retenu par un fil de fer....
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A
l'extérieur ce qui m'a le plus frappé c'est le 切腹丸seppuku maru,
l'endroit où les samouraï se suicidaient en s'ouvrant le ventre
selon les coutumes japonaises. J'avais en moi l'image de ces hommes
entourés de la cour se donnant la mort. J'en ressentais les vibrations.
C'était étrange. Je suis restée un long moment à cet endroit.
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La
visite du château et de ses différentes portes terminée au soleil
je fais une pause déjeuner. Un vent frais souffle doucement. Le soleil
pique déjà ma peau blanche. A midi passé je fais un petit tour en
ville en prenant des photos des cerisiers dont un ressemble au cerisier
qu'il y avait chez mes grands-parents que Tanja appelait "le
gros à bosse". |
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En
sortant des jardins je vais un détour par le zoo
à côté (prix 200 yens), hélas rien à voir avec celui de Ueno à Tokyo,
celui-ci est triste, les animaux aussi, ça me fait plutôt mal au
cœur. Je décide de partir très vite laissant les parents et leurs
enfants se balader sans moi. |
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Après
avoir franchi le sakura bashi au loin j'aperçois une mariée, vêtue
selon la tradition japonaise entourée de personnes habillées en
noir. Les mariés sont transportés sur un pousse-pousse. Tout le
monde rit. Ils remontent ensuite vers le château. Sont-ce de vrais
mariés ou une attraction ? Je ne le saurai jamais. |
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Pour
finir ma visite je fais un petit tour au 'Bon Marché' comme le nôtre
oui, mais là il s'agit d'une galeries marchandes où il y a de nombreux
magasins. Fatiguée, assoiffée, je remonte vers la gare et retourne
à Osaka. |
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Le
dimanche depuis des décennies la NHK diffuse un taiga drama
(long feuilleton annuel) durant toute l'année. Ce dimanche est le
seul sur les trois que je passerai au Japon à pouvoir regarder un
épisode de "風林火山 fûrinkazan" avec Gackt.
Ce type de série est une institution au taux d'écoute important.
Actuellement c'est le 2e en audience, malheureusement pour moi Gackt
n’apparaît que dans l'épisode du 17 juin. Nous en sommes au 16e
et j'avoue ne pas comprendre grand chose à l'histoire que je lirai
à mon retour en France. |
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Avant
de me coucher, je vérifie mes plans pour le lendemain et m'aperçois
que je n'en ai pas pour Nara, on verra sur place. Je me couche à 22
h 30 |
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