lundi
8 août |
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C'est
donc la veille de mon anniversaire que je pars pour la 4e fois au
Japon. A Paris, il fait 22° . Dans la salle d'embarquement à 1 h
et demie de l'heure du départ je n'arrive pas réaliser que dans
12 h je serai à Tokyo. C'est vrai quelques de soucis avec la santé
de mon père et depuis le mois de juin avec ma chienne Funky
âgée de 15 ans qui ne va pas très bien. Tout cela fait que j'ai
mauvaise conscience.Avec quelques minutes de retard, tous les passagers
embarquent à 18 h 45 et moi, je rejoins mon siège 41 K à côté du
hublot. La place à côté de moi est libre, chic… je ne serais pas
trop serrée… Avant d'embarquer j'ai acheté une fougasse aux olives
chez PAUL dont j'ai déjà mangé une bonne partie, un dernier goût
de France.
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JAL
- Vol JL 406 - Terminal 2F - départ à 19 h 05 de Roissy Charles-de-Gaulle |
Arrivée
prévue: Tokyo Narita à 13 h 55. Nous volons depuis une heure environ
et nous attendons la collation du soir. Après ma fougasse c'est
vrai que je n'ai plus très faim. Je prends donc un soit disant "repas
japonais", aussi infecte que sur ANA. Le riz est immangeable,
même moi, j'arrive à faire mieux. Par contre le thé vert est parfait.
Je regarde les actualités télévisées de la NHK, de toutes façons
il n'y a que ça alors. Koizumi a dissous l'assemblée car celle-ci
n'est pas d'accord avec la privatisation de la Poste. Tiens ça me
rappelle quelque chose ! et quelqu'un ! C'est la grosse actualité
japonaise. Il est retransmis la conférence de presse du Premier
Ministre, les analyses des spécialistes.
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Pour
passer le temps je regarde "La marche de l'empereur",
les sous-titres sont en anglais et en japonais mais comme le texte
est en français, c'est très bien pour moi.
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mardi
9 août |
Réveillée
à 4 h du mat', (hf) après cinq heures de sommeil, nous sommes
à 300 km de Khodorovork et à 1 000 km du Japon. La nuit fut bonne.
Voici le petit-déjeuner copieux et mangeable. Comme j'ai bien
faim je mange le camembert, le fromage blanc et une crêpe aux
pommes en tout arrosé d'un café si léger qu'il ne réveillerait
pas un mort. Le temps passe vite à 13 h 24 heure locale nous atterrissons
avec trois quart d'heure d'avance. Je ne sais comment j'ai fait
mon compte mais je suis dans les premières à descendre. Et là
je sens la moiteur qui colle à ma peau, et cette odeur spéciale.
Au
service d'immigration il n'y a pas grand monde ainsi je ne mets
pas plus de 15 minutes pour passer, puis je récupère ma valise
et passe au guichet pour obtenir mon Rail Pass. Comme l'an dernier
je prends la Narita Express, de 14 16 cette fois pour arriver
à 16 h 12 à Ikebukuro.
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Dans
le train j'ai du mal à garder les yeux ouverts. Je vois passer
les gares, Chiba, Tokyo, Shinjuku et enfin Ikebukuro. Quelques
gouttes de pluie viennent frapper les vitres.
Étant
une habituée des lieux sans problème je trouve la sortie ouest,
l'escalier roulant qui me permet de pas soulever ma valise de
13 kg et arrive au Kimi sans encombre. Cette fois j'ai la chambre
403. Je mets la clim, oh mais elle fait un boucan d'enfer !! Je
téléphone à Tanja qui ce soir doit être au concert de MUCC.
Malheureusement, au cours du voyage j'ai perdu le cadenas de ma
valise. Je vais donc illico presto au Daiso de la Takeshita dôri
mais je ne trouve rien.
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Pour
mon anniversaire je m'offre des sushi, un gâteau aux haricots rouges,
le tout arrosé d'une Asabi . Happy birthday to me, |
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Dodo
à 8 h 20. Hélas réveillée deux heures plus tard car la clim m'empêche
de dormir. ce n'est à deux heures du matin que j'arrive à la régler
pour qu'elle fasse moins de bruit. Le Kimi est vraiment vétuste.
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