mardi
20 juillet |
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La
chaleur qui règne aujourd'hui sur Tokyo est torride 36°
au plus haut de la journée selon la météo, à 10 h 15 il
me semble que je suis collée au sol. Sortie 2 de la station de métro
Kudanshita Les cerisiers feuillus qui bordent la
rue devraient nous donner de la fraîcheur hé bien non. Les semi
蝉 ou cigales dans les arbres stridulent, c'est
assourdissant. Je remonte la rue vers l'entrée Budokan c'est majestueux.
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Le
Nippon Budokan est toujours à la même place soit à 5 minutes de
la station de métro, l'attraction du jour sont les ouvriers préparant
la cérémonie de sortie nationale du film [King Arthur]
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Ah
cet endroit hélas par un seul arbre. Je m'achète une bouteille de
thé vert car je ne peux pas rester sans me désaltérer. Je ne me
sens pas très bien. Heureusement je finis par trouver un banc sur
lequel je m'assois à l'ombre d'un grand arbre, mais je ne me sens
pas bien. Je ne vais pas tourner de l’œil quand même !! Je bois
et peu à peu reprends vie... Pourtant je suis très fatiguée, mes
jambes sont molles alors je décide de rentrer pourtant il n'est
que 11 h 15. C'est tout de même terrible de devoir rester enfermée
par ce beau temps. |
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Avant
d'arriver au Kimi je passe au Maruya afin d'acheter
deux paires de zôri,
sorte de chaussons. Dans ma chambre, je mange, me repose et prends
une nouvelle douche pour ouvrir les pores de ma peau qui revit.
Comme c'est mon dernier jour de séjour je retourne au Kiddy Land
pour acheter un protège portable pour Tanja.
Dans le métro j'entends une fille qui dit "Oh ! Zut ! c'est
pas en anglais, c'est malin c'est tout en japonais ! ". Je
me permets d'intervenir dans la conversation demandant ce qu'elles
cherchent. "Harajuku " C'est marrant de rencontrer des
Françaises.
Sur l'Omote Sandô c'est toujours la cohue, dans cette chaleur j'aurais
aimé un vendeur des glaces mais que nenni ! Je suis donc obligée
de me rabattre sur une glace normale à la vanille, moins rafraîchissante. |
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Sous
les allées ombragées du Meiji il semble qu'il y
ait 3 ou 4° de moins. Mon sac à dos collant trop à mon T-shirt je
suis obligée de le tenir à la main. Je suis mouillée de partout.
Mon bracelet de montrer a changé de couleur, Et je bois, tout le
monde boit d'ailleurs je comprends que l'on trouve ici des distributeurs
de boissons partout. Je ne peux même pas compter toutes les bouteilles
d'eau, de thé que j'ai pu prendre aujourd'hui.
Au final je reprend la Yamanote. En prenant mon ticket je vois un
groupe de gaijin genre VK. Je leur demande s'ils sont français.
Une fille montée sur des pompes gigantesques habillée en rouge et
noir me répond que oui. Elle est même fan de Kairo,
le groupe de Tanja et espère même leur premier album. On discute
5 minutes puis chacun s'en va vers son destin. |
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Pour
la dernier fois de mon séjour je me retrouve au Andersen où je rédige
mes live-reports et je suis tellement absorbée que je ne me suis
même pas aperçue que des ambulanciers étaient venus chercher une
jeune femme qui s'était trouvée mal.
Si me je souviens bien l'an dernier j'avais besoin d'un pull sous
la clim du Andersen mais pas cette année. Avec cette chaleur ma
cicatrice sur le ventre me fait mal tellement elle est mouillée
en permanence....
Vers 18 h 30 je sors téléphoner à Tanja et lui raconte la terrible
chaleur qui règne ici. Après mes courses, le rangement de ma valise,
je m'endors pour la dernière fois de ce 3e voyage sur le sol japonais.
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