jeudi
24 décembre 1998 |
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La
matinée a été calme nous avons juste fait un tour dans le quartier,
sommes passées à la poste et surtout dans une petite échoppe d'une
rue marchande j'ai succombé à la curiosité et la gourmandise en
achetant deux gâteaux fourrés aux haricots rouges qui en principe
se mangent avec du thé amer pour équilibrer les goûts. |
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Vers
15 h je rejoins seule le Tokyô Dome. Durant le trajet dans le métro
j'ai très mal au cœur. J'ai mangé deux ou trois gâteaux et je suis
totalement écœurée |
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Néanmoins
j'arrive à bon port où j'attends ma copine je suis habituée maintenant
Madame Risato KOBAYASHI est toujours en retard. C'est toujours énervant
pour quelqu'un qui est toujours à l'heure. En plus c'est elle qui
a mon billet, si elle ne vient pas, je suis marron. Après un détour
aux toilettes j'attends ''gate 22'', entrée principale du stade.
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Elle
arrive enfin. Et elle me conduit au rez-de-chaussée d'un immeuble
pour prendre un café au distributeur. Des fans de LUNA SEA se changent,
se maquillent, papotent. Risato leur explique que je suis Française,
que je viens spécialement pour les voir. Elles sont épatées. Quoi,
des Français connaissent LUNA SEA ? Une jeune fan me donne un bouquet
de roses qu'elle confectionne elle-même pour me remercier. Tandis
que les autres veulent faire des photos, elles ont étalé leur appareil
photo au pied d'une autre qui fait office de photographe.
L'heure de l'entrée dans le Dôme arrive. Risato me donne mon billet
et va téléphoner. Elle est toujours pendue au téléphone. Quelle
pipelette ! Et moi je vais porte 21 et je m'installe. Pour ce concert
je suis côté SUGIZO très loin dans les gradins. Je vais avoir une
vue d'ensemble du spectacle. Juste avant que les lumières ne s'éteignent,
Risato arrive toujours à la bourre. Et hop Avec 40 minutes de retard
le live commence ! |
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Dans
les concerts de LUNA SEA il y a une tradition avant de se séparer
les membres du groupe se prennent par la main invitent le public
à en faire autant, ''un deux trois... jump'' !!! et tout le stade
saute en même temps. Dans les gradins hélas, il est difficile de
sauter sans écraser les pieds de son voisin (ce qui est arrivé plusieurs
fois à Risato) mais l’ambiance est joyeuse Dommage, je n’ai plus
de voix du tout.
Comme la veille, les spectateurs sortent dans l'ordre, à l'appel
de leur rangée |
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Après
avoir une nouvelle fois être allée téléphoner, Risato et moi allons
manger au Mc Do du coin. Je n'ai pas la forme du tout. Je suis enrouée
et triste, très triste comme je ne l'ai jamais été. Je cherche toujours
mon distributeur de billets, "Y'en a un là, me dit ma copine",
on y va, mais il n'est pas international. Tant pis on verra demain.
Nous nous quittons et, moi, je rentre à l'appartement. Tanja n'est
pas encore rentrée. Je me couche et je pleure ! Je pleure de tout
mon soûl ! ….. Adieu LUNA SEA.
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©photos
Ma'J& Tanja 98/99 / LUNA SEA Inc. |
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