samedi 19 décembre 1998
 
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Arrivée à Narita Airport à 8 h 45.
En sortant de l'avion je n'arrive pas à y croire encore ''Je suis au Japon''. J'ouvre grand les yeux… … je suis sur un nuage et cet état ne va pas me quitter durant la journée. Bonjour dans un monde différent et nous allons nous rendre compte avec le téléphone qui ne s'organise pas du tout comme en France. Donc jamais je ne vais réussir à joindre mes parents pour les rassurer et leur dire que nous sommes bien arrivées.
Après avoir passé l'immigration et la douane nous sommes à la recherche de Kazu, un étudiant Japonais en littérature française rencontré il y a quelques mois à Paris revenu chez lui après avoir obtenu son D.EA. qui devrait venir nous chercher. Et oui il nous attend bien gentiment, prend nos billets de limousine bus car aucun de nous ne parle ni ne lit le japonais.
Il fait bon. Le ciel est clair. Nous allons à la gare de Tokyo où nous devons prendre le métro pour rejoindre le quartier de Kiba là où Risato, mon amie Japonaise a loué un appartement dans un Weekly Mansion. La gare de Tokyo me paraît tellement immense, il y a des boutiques partout, les galeries grouillent de monde. Jamais je n'aurai retrouvé mon chemin san
s Kazu
Sortie 4 de Kiba et au coin de la rue, j'aperçois une pub pour le groupe PENICILLIN. Je suis ébahie. Arrivés au Weekly Kazu essaye de faire comprendre à la réceptionniste que c'est Mme Risato Kobayashi qui a l'argent de la caution. Comme elle est éternellement en retard nous l'attendons. Enfin, essoufflée elle arrive enfin et nous pouvons entrer dans l'appartement.

Chacun s'installe au total nous sommes six. Nous allumons la télévision et prenons une petite collation après avoir fait une première visite au combini du coin.

Je suis dans une forme d'enfer ! Prête à avaler le monde. Le décalage horaire, c'est quoi ça ? Risato demande si l'on veut aller à Harajuku ? Évidemment et nous voilà partis.

Pour la première fois de ma vie je vais descendre la Takeshita dôri. Alors avec un large sourire Kazu dit ''C'est ma rue'' car son nom de famille est Takeshita. A l'époque c'est ''La rue du Visual''. Les boutiques sont légion elles sont couvertes de poster des innombrables groupes : hide, X JAPAN, LUNA SEA etc. Le choix dans les goods, bijoux, vêtements, cd et j'en passe est abondant. C'est vraiment Noël.

Dans un des magasins nous rencontrons même Mlle SUZUKI la styliste du groupe Rouage, très surprise de voir des Français fans de Visu.
La nuit tombe vite. Il fait doux, les lumières de Noël brillent au fronton de la gare de Harajuku. Y'a pas à dire c'est beau !
Vers 21 h la fatigue commence à se faire sentir. Alors au lit jusqu'au lendemain 8 h.

 
©photos Ma'J & Tanja 98/99