Mais voilà à nouveau je me réveille enrhumée. Il est 5 h 20 et je n'arrive plus à dormir , y'avait longtemps ! Décidément !! j'étais enrhumée en venant au Japon. Le rhume s'est passé et hop je vais repartir avec....
mercredi 28 mars 2018
 
>> back
La météo est formelle ! il va faire beau en ce mercredi 28 mars et la température montera jusqu'à 23° cet après-midi, je vais donc tomber la veste !
Seul hic, voilà à nouveau que je me réveille enrhumée. Dès 5 h 20 je n'arrive plus à dormir, décidément je n'ai pas de chance. J'étais enrhumée en venant au Japon puis e rhume s'est passé et hop je vais repartir avec ! Heureusement j'ai prévu les médicaments et même le masque !!!
Après le drama du matin de la NHK G dont je n'ai pas saisi le titre et qui d'après ce que j'ai compris raconte l'histoire d'un homme parti à la guerre dernière guerre. Il s'agit des tout derniers épisodes, et l'homme revient après plusieurs années dans son village pour retrouver sa famille. Bien que je n'en comprenne pas plus de 10 %, j'ai été intéressée immédiatement par l'histoire.

A chaque voyage j'ai remis ma visite au musée du tremblement de terre ou le Tokyo toireidô. 東京都慰霊堂 musée gratuit de Tokyo hé bien c'est décidé j'irai aujourd'hui.
A 9 h 30 je sors de l'hôtel direction le Yokoamicho koen 横網町公園 près du Ryogoku lieu où se trouve le musée. Pour y parvenir je change à Hamamatsuchô pour prendre la Oedo Line à Daimon. Le changement se fait à l'extérieur de la gare la station de métro étant de l'autre côté de la rue.
Avec mon plan et malgré mon manque criant du sens de l'orientation, je trouve assez facilement. Ce parc se situe dans un quartier tranquille de Tokyo, c'est tout du moins l'impression que cela fait m'a donné.

Un peu d'histoire
En 1922 la ville de Tokyo décide la construction du parc Yokoamicho près de la Sumida pour servir de dépôt de vêtements de l'armée. Le 1er septembre 1923 un terrible tremblement de terre frappe la région du Kantô. Sur cet immense terrain vide des milliers d'habitants apportant leurs meubles et articles ménagers ont été évacué pensant échapper aux incendies qui ravagèrent la ville durant plusieurs jours. Cependant des flammèches poussées par le vent s’enflammèrent tuant 38 000 habitants.
En souvenir les autorités décrétèrent la construction d'un mémorial sur le lieu même du drame. Également après les bombardements de la seconde guerre mondiale de 1945 qui fit 77 000 morts un mémorial en mémoire des victimes a été ajouté.

Dans un premier temps je fais le tour du parc. Le temps est magnifique. Les fleurs de cerisiers sont épanouies. Les enfants d'une école maternelle voisine jouent sous la direction de leurs maîtresses. L'ambiance est calme, familiale qui donne juste une envie de flâner.
Puis, j'entre dans le musée proprement dans lequel il n'y a pas âme qui vive. Seule une dame à l'accueil me donne un prospectus. Le musée est vide, un peu vieillot car il est dans son jus comme on dit le bâtiment étant de l'époque où il fut construit.
Des deux côtés d'une longue salle sont exposés au mur et dans des présentoirs des peintures, des photos, des objets retrouvés tels des billets de banque à moitié brûlés et déchirés, des pièces de monnaie pratiquement fondues, des montres, des habits et même une machine à écrire évoquant le désastre subi par les habitants de la ville. Ce type d'objets sont toujours très émouvants car on se sent proche des personnes ayant vécu cette tragédie.
Dans une autre partie du musée est rappelée l'aide médicale apportée à la population par les médecins Japonais mais également les fonds soulevés par les pays étrangers, dont la France. Dans une autre salle est exposée une maquette consacrée à la reconstruction de Tokyo qui fut être endommagé quelques années plus tard.

 

 

rCi-dessus la photo de la tour Ryô'unkaku 凌雲閣 ou Tower Asakusa 12 stories après le tremblement de terre. Cette tour était le premier building japonais. Construite en 1890 elle fut partiellement détruite durant le séisme de 1923. Les étages supérieurs de l'édifice étant fortement endommagés la tour fut démolie. Il en existe une réplique au Edo Museum qui n'est pas loin de ce musée ci dans le quartier Asakusa et son histoire est également évoquée au Shitamachi à Ueno.
En ressortant, je continue encore ma visite du parc notamment dans le jardin japonais, puis le Mémorial Hall, le mémorial érigé en mémoire des victimes, une stèle également et un mémorial uniquement en hommage aux enfants.

Vers 12 h 30 Je rentre pour manger. L'après-midi je décide de faire une promenade dans le quartier de Gotanda sur la Shinagawa au gré de mon inspiration. Ce quartier se transforme de hauts buildings remplaçant peu à peu les petits immeubles surtout autour de la rivière. De l'autre côté de la rue principale menant à Ôsaki, c'est tout l'inverse. Des petites rues montantes avec des maisons, de petites boutiques de quartier et même une université de filles visiblement.

Dans un coin au détour d'une rue en haut d'un escalier un arbre de 600 ans (d'après l'affichette à son pied) domine le quartier. Tous les soins dus à son grand âge semblent lui être apportés.
Alors que je ne cherchais rien de précis à la pharmacie du coin, déserte en cet fin de l'après-midi, je trouve finalement mon bonheur enfin celui d'un petit bébé qui vient de naître et qui lui sera bien bien utile quand il fera ses dents.
Puis je retourne près de la Shinagawa pour faire quelques photos des cerisiers et profiter du beau temps jusqu'à ce que le soir tombe doucement. J'ai l'impression que tous les Japonais sont de sortie pour photographier et profiter des sakura qui sont en pleine fleurs.
je retourne près de la Shinagawa pour faire quelques photos des cerisiers, une fleur blanche de sakura vient se poser légèrement sur mon polaire bleu, je vais essayer de la garder précieusement pour la rapporter à Paris. Avec mon trophée, je profite du beau temps jusqu'à ce que le soir tombe doucement. J'ai l'impression que tous les Japonais sont de sortie pour photographier et profiter des sakura qui sont en pleine fleurs.
Les courses du soir (je fais une folie j'achète une pomme, énorme 160 ¥, énorme, goûteuse et sucrée ça me change un peu des みかん mandarines.
Dans la soirée je regarde une émission avec l'un des ex-SMAP qui se porte très bien ainsi que deux de ces copains (Gorô et Tsuyoshi). KATORI Shingo est à Venise. Il arrive à croiser des Japonais en vacances qui n'en reviennent pas de le voir. Ce qui m'amuse beaucoup aussi c'est le regard des autres touristes ou autochtones se demandant mais ''qui c'est ce type là ?'' ! c'est trop drôle !
photo Ma'J 2018