samedi
30 avril 2016 |
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1er mai |
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Mon
1er jour de vacances sur le sol japonais qui commence de bonne
heure car je me lève à 4 h 15 du matin. Je prends donc mon petit
déjeuner : Yaourt, banane, pain de mie accompagné du matcha du
Starbucks un pur délice puis me recouche.
1re activité : Envoyer mes cartes postales à la famille et aux
amis. Je me dis que c'est samedi donc la poste d'à côté est ouverte
mais non, de plus j'ai même l'impression qu'il n'y a plus que
des automates dans cette poste, mais je peux me tromper.
Comme
je prévois d'aller au Tower Records de Shibuya,
je m'arrête à Gotanda où il y a une poste mais là encore c'est
fermé. J'en profite à Gotanda pour recharger très facilement ma
carte Pasmo. Quelle belle chose que le progrès !!! Même
si aujourd'hui je ne peux pas dire combien coûtent les différents
trajets effectués.
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Je
descends à Shibuya. Il fait beau et peu à peu je me m'effeuille
car j'avais oublié qu'il peut faire chaud !!
Au Tower Records, je trouve mes trois magazines
avec des interviews de J, de SUGIZO, INORAN et RYUICHI. A la caisse
il reste un rayon ''LUNA SEA No Music No life'' mon
sang ne fait qu'un tour ! du coup j'achète une serviette pour moi
et Tanja. il y a aussi une boite mais je ne sais pas à qui elle
sert et un livre le ''STARE'' que franchement j'avais
furieusement envie d'acheter mais malheureusement il était trop
lourd. Dommage !
A
la sortie du magasin, pour le plaisir des
photographes se trouve un Hachiko penché. Le temps passe je retourne
au Kimi poser mes achats et attends 13 h car j'ai rendez-vous avec
mon amie Japonaise. |
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A
13 h je descends et elle m'attend. Nous prenons à Yamanote jusqu'à
Asakusa puis la Sobu line jusqu'à la station Ryôgoku,
le quartier des sumotori, pour nous diriger vers le Edo-Tokyo
Museum. Sur le chemin, une braderie bat son plein,
comme chez nous. Le vent souffle fort. Vu de l'extérieur ce musée
est très laid il faut bien le dire ! Après avoir acquitté les 600
¥ du billet d'entrée nous prenons les longs escalators
pour monter jusqu'au 6e étage, tout en feuilletant les prospectus
qui est disponible en français, ce qui est encore très rare. |
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Tout
d'abord parlons de ce musée imaginé par l'architecte Japonais Kiyonori
KIKUTAKE construit en 1993, et comme je le disais plus
haut, dans le quartier du Ryôgoku. Ce musée permet de comprendre
l'histoire de la capitale. Tout d'abord avec une reproduction du
Nihonbashi, pont qui est aux routes japonaises ce que Notre-Dame
de Paris est aux routes françaises. Il y a une reproduction presque
grandeur nature d'un théâtre ''Nakamuraza''. |
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Après
être descendues du pont nous avons admiré les maquettes d'une
résidence de nobles et de la ville avec ses artisans, sa population.
Ce qui est intéressant dans ce musée c'est que outre les explications
devant toutes les vitrines sont en japonais et en anglais mais
il y a aussi des tablettes où l'on peut choisir la langue de son
choix comme le français, l'espagnol ou encore le russe.
Au détour des présentoirs diverses activités
sont proposées comme entrer dans un palanquin, porter des seaux
d'eau ou des paniers de poissons, monter dans un pousse-pousse,
ce qui amuse beaucoup les enfants. Des reproductions de maisons
des temps anciens sont exposées ainsi qu'un atelier d'ébéniste,
une école où l'un des enfants à l'air de s'ennuyer.
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On y
parle aussi des toilettes toujours très importantes pour les Japonais,
dommage comme c'est très sombre mon appareil photo n'a pas pris
quand chose. Une partie est réservée à l'histoire des batailles,
des shoguns, samouraïs et bien sûr la dynastie Tokugawa
et le fondateur de cette dynastie à savoir le célèbre Ieyasu
Tokugawa. |
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Entre
deux salles nous nous arrêtons au théâtre 'Nakamuraza'
pour assister à une représentation de ''Kyokugei 曲芸''
des acrobaties traditionnelles japonaises avec des objets comme
des balles sur une ombrelle cela nécessite une grande concentration
et une certaine agilité. Je suis assez contente parce que je comprends
un peu ce que l'un deux dit. Elle n'est pas belle la vie !!!
Puis, nous repartons visiter mais nous sommes happées par un Monsieur
qui nous dit qu'il va y avoir une nouvelle représentation mais
cette fois avec une jeune fille. Cette fois-ci le public est debout.
La jeune femme n'a pas aussi bien réussi ses tours que les deux
précédents jongleurs car elle a été déconcentrée par deux fois
au moins par les flashes des appareils photos. Le seul avantage
de cette représentation est qu'elle était en japonais et en anglais.
A
la fin de sa prestation, alors qu'on nous avons distribué une
bande de papier, il nous a été demandé de la plier en deux, de
passer les doigts de haut en bas puis de la positionner dans le
creux de la main et de la faire tenir debout, bien évidemment
peu de gens ont réussi mais cela fait bien rire.
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Puis
nous repartons toutefois la fatigue commence à se faire sentir,
je commence à avoir mal au pied droit et à la jambe gauche, je ne
sais plus sur quel pied me mettre. Mine de rien il est déjà presque
17 h.
Nous
terminons notre visite par le Tokyo du 19e siècle, les premiers
colons, la révolution industrielle, le grand tremblement de terre
de 1923 avec entre autres la reconstitution de
la Ryôunkaku 凌雲閣 surnommée
la ''Tower Asakusa 12 stories''. Je me souviens avoir déjà vu cette
tour au musée Shitamachi à Ueno.
Il s'agit du premier gratte-ciel japonais. Construit dans le quartier
d'Asakusa en 1890 il était alors une attraction populaire de ville
car pourvu du premier ascenseur électrique du pays. Quatre ans après
son ouverture, la structure du Ryôunbaku fut affaiblie par le tremblement
de terre de Tokyo en 1923. Bien que renforcé par des poutres en
acier, les étages supérieurs furent gravement endommagés et l'ensemble
dut être démoli. |
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Bien
entendu sont
aussi évoqués les bombardements de Tokyo en 1945 avec la présentation
des objets ayant appartenu aux habitants,ainsi que le déplacement
des populations et surtout celui des enfants afin de limiter leur
nombre sous les bombardements. |
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Pour
finir voici le Japon d'après guerre avec les premières télévisions,
les réfrigérateurs, les radio transistor, la première voiture
pour tous, enfin le confort moderne, ne sont pas oubliés les jeux
olympiques de 1964, renaissance et reconnaissance du Japon dans
le monde occidental.
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En
plus de trois heures nous avons survolé 400 ans de la vie de Tokyo.
Mon amie n'était jamais allée dans ce musée et elle était très contente
de l'avoir fait, moi également. C''est même un musée à ne pas rater.
Elle me raccompagne jusqu'à la gare d'Ikebukuro où nous nous quittons,
je suis sur les genoux moi, je n'ai qu'une envie dormir. Un tour
aucombini et repos jusqu'à demain. |
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