Vendredi 2 janvier
Mon sommeil est toujours aussi décousu et ce n'est pas le fait de rester enfermée qui va arranger cette affaire. Je me réveille à 3 h 40 puis encore vers 5 h 20 mais j'attends un peu pour me lever. Tous les ans en début d'année les chaînes de télé passent l'intégralité de courses univesitaire à pied . Aujourd'hui c'est d'une course entre Tokyo et Yokohama.

N'étant pas venue ici pour rester enfermée dans mon appartement je me décide à bouger un peu. De plus il ne me reste qu'une semaine et pour le moment je n'ai pas fait grand chose. Ce matin je vais donc essayer de faire un tour dans le quartier.

Je lève le camp à 9 h 45. Dehors il fait frais. Le temps est couvert. Pour tout arranger sans mes lunettes de vue je ne vois pas grand chose. Tout est compliqué. Dans les magasins, dans la rue, je suis dans un flou qui n'est pas artistique du tout.
Cachée derrière mon masque, je me promène dans les rues près de la Shinagawa, rivière qui traverse le quartier. Je passe à côté de l'hôtel dans lequel je suis descendue par trois fois et dans lequel j'ai si mal dormi. Un nouvel immeuble a été construit à côté. Le ryokan reste le seul bâtiment ancien du coin.
Plusieurs rues plus loin je trouve le Kayser du coin. Certes il est fermé mais si j'ai un coup de blues je pourrais m'acheter du pain français. Toutefois il faudrait que je sois au Japon depuis de nombreux mois pour avoir ce genre d'envie.
Après le déjeuner je verrai bien si je suis en forme pour aller à Shibuya, mais au final je ne me sens pas encore d'attaque pour aller si loin. Je ne veux pas forcer et je reste à traduire un peu et à regarder la télé.
Après un super bon plat qui ne paye pas de mine mais qui est délicieux, je passe l'après-midi sur la Fuji tv pour regarder un policier "Lucky Seven Rakkisebun" avec MATSUMOTO Jun qui est un enquêteur d'une société de détective qui a pour mission de découvrir l’identité d'un économiste.
Pourtant vers la fin de la journée, j'essaie de redresser les branches tordues de mes lunettes qui sont en plus bien rayées et décide de partir avec au Maruetsu Petit pour acheter les courses du soir.
Au final, j'arrive tout de même à voir de loin. De près c'est un peu plus compliqué car les verres sont pas mal rayés. Finalement je pense que demain je pourrais recommencer à me balader.
Le soir une soupe, un fruit et un délicieux gâteau japonais font l'affaire.
photo Ma'J 2015