dimanche 28 décembre |
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Décalage
horaire oblige la nuit a été un peu chaotique. Je me suis réveillée
à 1 h, impossible de me rendormir alors pour passer le temps je
pianote sur Internet puis je me recouche à 3 h 30. Mais 1 h plus
tard je me relève pour me recoucher à 6 h bercée par la télé jusqu'à
7 h. |
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Tout
d'abord je regarde une émission de la Fuji TV revenant sur une affaire
criminelle «l'affaire de Setagaya ». Le 30 décembre 2000 à Setagaya-ku,
dans une maison ont été découverts les cadavres du père (44 ans),
de la mère (41ans) de leur fille (8 ans) et de leur fils (6 ans).
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En
dépit d'un portrait robot lancé dans tous les postes de police,
l'assassin n'a jamais été retrouvé il a pourtant laissé des indices
sur place : Des empreintes, des tâches de sang, le couteau ainsi
que le sac personnel de l'assassin. Le tueur ose même manger de
la crème glacée dans le réfrigérateur. Mais au final des preuves
mais pas l'ombre d'un coupable
L'émission reprend les éléments un à un à l'aide d'une maison en
carton mais elle n'apporte aucune réponse. Dommage j'aurai bien
aimé avoir la solution. |
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Ensuite,
je passe sur la NHK très intéressée d'un coup puisque l'émission
est consacrée à aux estampes et à leurs peintres. Cette émission
fait référence à Hokusai bien entendu dont je suis allée voir l’exposition
en octobre dernier à Paris. Mais également l'un des derniers grands
dessinateurs KAWASE Hasui. 川瀬巴水.
J'avoue franchement que je ne connaissais pas du tout ce peintre
Japonais célèbre pour ses paysages et sa technique. |
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Né
en 1883 il meurt en 1957. Très prolifique KAWASE
est au sommet de son art dans les années '30. Aidé par l'imprimeur
Shozaburo WATANABE, KAWASE renouvelle le mouvement Shin Hanga particulièrement
connu dans les années '20. Si une grande partie de ses œuvres a
été détruite lors du tremblement de terre de Tokyo en 1923 il en
existe encore un nombre important heureusement pour nous.
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L'émission
met en lumière sa technique de travail. Un artiste et un imprimeur
actuels essaient de reproduire une estampe au paysage de pluie avec
la même technique sans trop de succès. Beaucoup de ses estampes
utilisent les traits serrés pour représenter la pluie, mais également
mais également le bambou comme dans l'estampe représentant au premier
plan une carriole attelée à un cheval devant un mur de bambou vert.
Au fond dans un triangle, la rivière, la rive de l'autre côté et
le ciel nuageux.
Au
cours de nombreux voyages, KAWASE réalise des esquisses qui deviendront
des estampes principalement de paysages, il dessine peu les êtres
humains. Pour exemple dans les année 30 il se trouve devant un
temple dont il fait une première ébauche. Elle ne le convient
pas alors il pense aux jours de pluie et ajoute une flaque avec
le reflet. Il utilise également ce cheminement pour "Neige
au temple Zozo-ji 芝 増上寺 " l'une de ses estampes
la plus connue. En effet, lorsqu'il dessine cette porte c'est
l'été mais lorsqu'il termine son dessin l'hiver est déjà là. Alors
il se dit que ce même temple sous la neige avec une passante se
protégeant sous son parapluie de papier serait plus parlant.
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Immédiatement
la force de ses œuvres me frappe. Comme celle (que malheureusement
je n'ai pas retrouvée) où un homme et un petit garçon se trouvent
sur la berge d'une large rivière de l'autre côté le quai avec les
habitations. L'homme tourne le dos regardant au loin, par contre
le petit garçon regarde dans la direction du peintre. Et c'est ce
qui fait la puissance de ce tableau, ce qui interroge. En effet,
pourquoi le garçonnet ne regarde t-il pas dans la même direction
que l'homme ? À partir de là l'histoire qu'on se raconte peut être
différente de celle qu'on aurait pu imaginer si le garçon aurait
été tourné comme l'homme. |
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Mais
ce n'est pas tout ça, le temps passe et je ne suis pas au Japon
pour regarder la télé si intéressante soit elle. Je suis là pour
faire les magasins.
9 h 45 – direction Shibuya et spécialement au Tower Record car
j'ai une tonne de magazines à acheter. Et j'ai trouvé le "Kadokawa"
de LUNA SEA, le GIGS de février avec un article sur J ainsi que
le MASSIVE avec un live report de Yô MASUDA pour les 5days de
J en novembre. Par contre rayon CD je fais chou blanc...pas de
SUGIZO, pas de MIYAVI, dommage!! également Manque à l'appel un
RR avec INORAN et le Silver acces avec J en couverture
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Ensuite
direction le Tokyû Hands. Je ne connaissais pas
du tout ce magasin et j'en suis devenue totalement fan. A peine
le pied posé dans le magasin, en cette fin d'année, à les décorations
de fin d'année, les calendriers attirent le client. Je prends un
plan et me dirige vers le 3e étage qui pourrait bien m'intéresser.
Hé oui je cherche toujours ce fameux "otearai お手洗い" .
Je passe chaque rayon au peigne fin mais rien pas l'ombre d'un panonceau.
J'en sors un peu dépitée.
En ressortant, direction à pied vers Harajuku. Une pensée émue à
feu le AX qui est devenu un parking. Puis le H&M
où j'étais partie confiante mais trouver a été difficile alors que
l'an dernier j'aurais acheté le magasin là je n'ai trouvé qu'un
pull en laine grise |
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J'ai
une excellente idée de remonter la Takeshita Dori un dimanche à
midi pour arriver enfin le Daiso. Si je voulais être seule c'est
loupé. Le magasin est lui-même est rempli de clients qui se tassent
dans les rayons étroits. J'ai fait tous les étages sans rien trouver
de très folichon. |
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Assez
fatiguée je reprends le JR à Harajuku où des barrières anti-suicide
ont été posées, comme quoi ne peut pas partir quelques mois et hop
tout change. L'entrée de la rue est terminée aussi. Un bel immeuble
tout neuf avec au rez-de chaussée le Family Mart accès totalement
interdit aux personnes handicapées ou trop vieille par l'escalier
trop raide.
Retour
à l'hôtel pour une pause déjeuner. Je suis déjà épuisée. Je vais
donc dormir un moment avant de repartir pour retrouver le Libro
d'Ikebukuro. Qu'au final je ne trouverai pas. |
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