walk
along, dernière
ballade de J, dont il vient de sortir la version orchestrale
sous le titre de walk
along ~infinite mix, a fait l'objet
d'une "video promotion" qui figure sur
la version limitée de son dernier single. La jacquette
de l'édition normale est d'ailleurs tirée
de ce clip.
Dès
la première image, nous sommes dans une ambiance
nostalgique : une immense plage, la mer qui roule doucement,
le bruit des vagues mourant sur le sable. Les scènes
sont filmées en "nuit américaine",
c'est donc une journée qui ressemble à une
nuit...
Filmé
de profil (le droit) tout le long du clip, J tire sa basse.
Pauvre bassiste abandonné de tous, tirant le poids
de sa tristesse. La basse glisse sur le sable. Parfois,
il croise des lucioles accrochées harmonieusement
sur un arbre mort qu'une ancienne tempête a dû
faire échoué, là.
Dans
le ciel, un aigle tournoie prêt à s'abattre
sur sa proie, mais notre bassiste abandonné, nostalgique,
continue son chemin. A la fin du chanson, il regarde vers
le ciel, est-ce une prière ? Implore-t'il les cieux
? Il repart toujours...
Ce
film dont le réalisateur est Toshihiro IMAI
est aux antipodes de TWISTER,
qui nous faisait pénétrer dans le monde du
rock avec tous ses clichés, là, il s'agit
de la tristesse, la peine, de la solitude. Quel est, en
effet, ce poids que J tire derrière lui, tel le bagnard
tire son boulet ??? |