mon avis sur CRACK TRACKS
Ma'J

CRACK TRACKS (morceaux fêlés) est la version « Japon » du mini-album IGNITER #081 sorti, lui, simultanément en Corée et à Taiwan, le 18 juillet 2002. En pourparler pour faire une tournée en Corée, J devait impérativement sortir un album en anglais, puisqu’il est impossible de chanter en Corée uniquement en japonais. No problem. Il va réenregistrer la partie vocale de trois de ses compositions de PYROMANIA.

La première, PYROMANIA, justement, dont il avait déjà écrit les paroles en anglais en 1997 et symboliquement en première position car elle représente pour J un point de départ. Sa voix est plus mature que dans la version initiale. Néanmoins, personnellement ça me fait tout bizarre d’entendre la chanson dans la langue de Shakespeare. Je suis toujours persuadée que la langue japonaise se marie mieux au rock, mais ça c’est mon avis, J lui pense tout le contraire. Il a gardé le solo de guitare de Billy Duffy.

Puis, suivent les versions nouvelles de CALL ME (absolument phénoménale, moi je suis folle sur cette interprétation, surtout la fin...) et WHAT’S THAT MEANS ?, vraiment énergiques, puis Twisted Dreams extraite de son second album.

Ce mini-album n’a de nouveauté que la cinquième chanson BLOW, déjà interprétée lors de l’ouverture des shows du FIRE WIRE vol. 2. A cette époque elle s’appelait NEW, NEW, NEW. N’ayant pas trouvé sa place dans l’album BLOOD MUZIK, J l’a donc remisé dans ses tiroirs et ressorti au printemps. Elle fut sorti sur le single GO CRAZY, version Taiwan.
Cette chanson a une couleur différente des autres, dans le sens, où elle comporte une partie digitale très présente à certains moments. J précise qu'il a voulu donner des sensations insensibles, organiques à ce morceau et aussi suggérer des émotions profondes avant leurs explosions.

Enfin, l’album se termine par Gabriel, chanson qu’affectionne tout particulièrement J, car il trouve qu’elle réussit bien à traduire ses états d’âme.

Ce mini-album est donc une sorte de puzzle de morceaux dans lesquels J a souhaité montrer ce qu'il sait faire à ceux qui ne le connaissait pas, et c'est tout à fait réussi.

Après le contenu, parlons du contenant et du nouveau dans le packaging. En effet, pour la première fois, la photo du bassiste apparaît sur la pochette. Si sur la pochette de BLOOD MUZIK on le voit également c'est beaucoup moins net.