Go Ahead nous sommes tout de suite
dans l'ambiance, ce n'est pas un album de mauviettes . c'est du
gros, du lourd. Tout y est, guitare, batterie, basse, une sonorité
un peu différente du dernier opus. Ça bouge bien.
Love to Kill continue dans la même lignée , un tempo
à mourir, à fond la caisse, ces deux premiers morceaux m'ont paru
jumeaux d'ailleurs.
MARIA qui n'a rien à voir avec le MARIA
de LS, est-ce un hommage à ses baffes, à la mère de Jésus ou à
ma grand-mère qui s'appelait Maria (plaisanterie de ma part),
on se sait pas mais c'est une ballade rock super entrainante et
If you can see sont plus calmes, enfin
tout est relatif tout de même, histoire de respirer un peu.
Nightglow possède une superbe mélodie
facile à retenir et une envie de chanter avec lui, et c'est «
Ma » chanson préférée. Puis suivent Looser, Right
Away, Sword et NEVER END.
Ce dernier morceau est le point final des concerts de J actuellement,
et on comprend car ça doit bouger sévèrement sur le floor.
Les deux ballades sont Everything et
Day Dream – the way of infinity.
La première est dans la même lignée que des Walk along,
le genre de chanson a écouté un soir d'été autour d'un feu avec
des copains, un brin nostalgique.
La deuxième, Day Dream – the way of infinity commence
à la guitare acoustique et elle est interprétée par la suite avec
un orchestre. Personnellement je la trouve un peu ennuyeuse malgré
la beauté du jeu et le chant plutôt réussi de J.
J étant l'un des plus grands mélodistes japonais j'ai trouvé
que cette fois-ci sur certains morceaux il manque un peu de lien
pour en faire une jolie mélodie, une phrase facile et envoûtante
comme il sait si bien les composer. Et si l'on est pas surpris
ou étonné par ces 11 morceaux, FREEDOM N°9
reste une très bonne cuvée. Côté technique nous sommes dans l'excellence.
Côté clip : l'univers de J est respectée : moto,
feu, rock'n roll. Déjà dévoilé sur le net depuis belle lurette,
il n'y a plus la surprise que l'on pouvait avoir autrefois, ça
c'est dommage.